Israël est officiellement entré dans une récession, dont la définition acceptée est une croissance négative pendant au moins deux trimestres consécutifs.

La principale cause de la contraction de l’économie en avril-juin est bien sûr l’épidémie et ses conséquences, notamment les restrictions imposées aux entreprises, les fermetures, les vagues de licenciements et la fermeture du ciel.

Malgré les données alarmantes, dans une comparaison internationale, il semble que la situation d’Israël soit toujours meilleure que celle de nombreux pays de l’OCDE.

Le PIB aux États-Unis a baissé de 32,9%, en Espagne et au Royaume-Uni, il a été réduit de plus de moitié.

La contraction de l’économie nous ramène environ quatre ans en arrière en termes de niveau de PIB, à un niveau réel similaire à celui du dernier trimestre de 2016.

Au premier semestre, qui comprend également janvier-février avant l’épidémie, le PIB a reculé de 10,1% sur un an, après une augmentation de 3,4% au second semestre 2019.

Les dépenses de consommation privée, qui ont été les plus affectées par la crise corona, ont baissé de 43,4% au deuxième trimestre 2020 sur une base annualisée.

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