EDITORIAL. IsraelValley reste optimiste malgré un déluge de mauvaises nouvelles dans les domaines de la santé, politique et économique. Israël a vécu des situations dramatiques dans le passé, ce qui n’est absolument pas le cas à présent. Pas de guerre. L’économie ne plonge pas. Le nombre de morts lié au Coronavirus reste limité. Les politiciens israéliens (pour beaucoup d’entre eux, pas surdoués…) qui luttent les uns contre les autres depuis 1948 vont bien finir par trouver un accord afin d’éviter des élections anticipées. Qui vivra verra… (DR)
BANQUE. Le gouverneur de la Banque d’Israël Amir Yaron a appelé dimanche le gouvernement à rapidement adopter un budget de l’Etat. Il a averti que de nouvelles élections auraient un impact négatif sur l’économie, qui subit déjà les conséquences de la pandémie de coronavirus. Cette déclaration a eu lieu alors que le pays semble se rapprocher d’encore un pas d’un quatrième scrutin en l’espace de deux ans et que les députés des partis du Likud et de Kakhol lavan, partenaires de coalition, ont commencé à se quereller ouvertement sur la crise entraînée par l’approbation du budget.
RISQUES. La Banque d’Israël a déclaré que le niveau de risque pour l’économie du pays était passé de « moyen » à « élevé ».
- Le déficit budgétaire d’Israël est passé à 70 milliards de shekels, contre 24 milliards à la même période l’an dernier.
- Les recettes de l’État d’Israël ont diminué de 32 milliards de shekels en raison d’une réduction du nombre de taxes et de charges sociales.
- La taille moyenne des transactions par carte en Israël est tombée de 40 à 50% sous le niveau d’avant la crise.