Sur Radio J. Israel StartUp Nation. Cicurel, Chiffres clés, Microsoft, Fintech, DHL, Armes…

Par |2020-06-24T13:09:42+02:0024 Juin 2020|Catégories : HIGH-TECH|

1. Israël-France et Venture Capital. Du nouveau?

Michel Cicurel lance un fonds pour rapprocher banques et fintech. Fondée par l’ancien patron d’Edmond de Rothschild, »La Maison », qui gère déjà plus de 500 millions de dollars, va lancer un fonds dédié à la « tech for fin ». Il sera réservé aux banques et assureurs qui veulent prendre des parts dans des sociétés technologiques liées au secteur financier.

Le club d’investisseurs multimillionnaires français La Maison a débloqué il y a un environ an 100 millions de dollars qu’il prévoit d’injecter dans des start-ups israéliennes spécialisées dans la cybersécurité. Des fonds qui viennent compléter un premier investissement de 70 millions de dollars dans 22 sociétés.

Créé en 2014 par Michel Cicurel, ancien président du directoire de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, le club d’investisseurs « La Maison » ne manque pas d’ambition. Composé par une vingtaine de grandes fortunes de France, parmi lesquelles la famille Dassault, Henri Seydoux, Martin Bouygues ou encore Xavier Niel, cette structure prévoit d’atteindre d’ici la fin de l’année les 500 millions d’euros d’actifs. Parmi ses champs d’action, figure en bonne place plus d’une vingtaine d’entreprises en cybersécurité, intelligence artificielle ou encore objets connectés (Guardicore, ThetaRay, Via, AppsFlyer…) qui ont déjà pu bénéficier d’un premier plan d’investissement de 70 millions de dollars.

QUESTION 2. UN EFFONDREMENT A PREVOIR DE LA HIGHTECH ISRAELIENNE ?
Le secteur général de la high-tech, qui compte pour 10% des emplois en Israël, n’a pas été épargné par le coup violent porté par la crise du Covid-19 sur l’économie locale qui tournait à plein régime avant la pandémie.  Si les start-ups ont noté une baisse des investissements, celles qui sont spécialisées dans la technologie financière pourraient mieux s’en tirer. Sur le long terme, les entreprises qui survivront à la crise actuelle vont connaître plus d’opportunités, surtout dans le domaine des paiements en ligne, de la prévention de la fraude et de la sécurité.

« Les investisseurs étrangers pourraient maintenir leur distance, tandis que les investisseurs locaux se concentreront sur la protection des entreprises qu’elles ont déjà », explique Start-Up Nation Central, estimant que les « sociétés les plus récentes sont celles qui auront le plus de mal à trouver des investisseurs ».

Microsoft a confirmé l’acquisition de CyberX, start-up israélienne spécialisée dans la sécurisation de l’IoT (Internet des objets). Une opération qui va permettre à Microsoft de renforcer son offre de sécurité proposée sur sa plateforme Azure. Le montant de la transaction s’élèverait à 165 millions de dollars. Ce rachat s’inscrit dans le plan de Microsoft, qui avait annoncé en 2018 vouloir investir 5 milliards de dollars dans l’IoT sur quatre ans.
QUESTION3 . UN SECTEUR RESISTE T-IL A LA CRISE?
Les investissements dans les start-ups israéliennes de la fintech, les technologies financières, ont doublé au cours de la dernière année pour atteindre un record de 1,8 milliard de dollars. Ce sont les entreprises dans les technologies liées aux assurances (InsurTech) et aux systèmes pour empêcher la fraude financière qui ont drainé les plus importants investissements.
QUESTION 4. UN ACCORD IMPORTANT DANS L’AERONAUTIQUE?
Israel Aerospace Industries (IAI) a conclu un nouvel accord avec DHL International le 22 juin. La société allemande lui a ainsi confié les chantiers de conversion de trois Boeing 767-300 passagers en avions cargo. L’accord contient une option pour convertir un quatrième appareil si besoin. La société de MRO souligne que ces conversions doivent permettre à DHL de mieux répondre à l’accroissement de la demande pour le transport de fret, consécutif à la crise sanitaire et la chute vertigineuse des capacités entraînée par l’immobilisation de plus de la moitié de la flotte mondiale.
Si les services passagers reprennent peu à peu en Asie et en Europe, les nouvelles capacités qu’ils induisent en soute ne suffisent toujours pas à satisfaire la demande.

QUESTION 5. OU EN EST-ON DANS L’EXPORT DE HIGTECH ET DEFENSE?

Les exportations israéliennes de la défense se sont élevées à 6,4 milliards d’euros en 2019. L‘essentiel des ventes était destiné à la région Asie et Pacifique (41%), devant l’Europe (26%) et l’Amérique du Nord (25%).

Environ 120 compagnies de matériel de défense israéliennes ont signé des dizaines de contrats en 2019. Les produits les plus vendus sont les radars et les systèmes d’alerte pour 17% des ventes, tandis que les missiles, les roquettes et les systèmes de défense aérienne constituent 15% des ventes.

Israël vend aussi notamment, selon ce communiqué, des drones, des équipements avioniques, des systèmes de repérage, de communication, de cybersécurité et d’armement.

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