1. Israël-France et Venture Capital. Du nouveau?
Michel Cicurel lance un fonds pour rapprocher banques et fintech. Fondée par l’ancien patron d’Edmond de Rothschild, »La Maison », qui gère déjà plus de 500 millions de dollars, va lancer un fonds dédié à la « tech for fin ». Il sera réservé aux banques et assureurs qui veulent prendre des parts dans des sociétés technologiques liées au secteur financier.
Le club d’investisseurs multimillionnaires français La Maison a débloqué il y a un environ an 100 millions de dollars qu’il prévoit d’injecter dans des start-ups israéliennes spécialisées dans la cybersécurité. Des fonds qui viennent compléter un premier investissement de 70 millions de dollars dans 22 sociétés.
Créé en 2014 par Michel Cicurel, ancien président du directoire de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, le club d’investisseurs « La Maison » ne manque pas d’ambition. Composé par une vingtaine de grandes fortunes de France, parmi lesquelles la famille Dassault, Henri Seydoux, Martin Bouygues ou encore Xavier Niel, cette structure prévoit d’atteindre d’ici la fin de l’année les 500 millions d’euros d’actifs. Parmi ses champs d’action, figure en bonne place plus d’une vingtaine d’entreprises en cybersécurité, intelligence artificielle ou encore objets connectés (Guardicore, ThetaRay, Via, AppsFlyer…) qui ont déjà pu bénéficier d’un premier plan d’investissement de 70 millions de dollars.
« Les investisseurs étrangers pourraient maintenir leur distance, tandis que les investisseurs locaux se concentreront sur la protection des entreprises qu’elles ont déjà », explique Start-Up Nation Central, estimant que les « sociétés les plus récentes sont celles qui auront le plus de mal à trouver des investisseurs ».
Si les services passagers reprennent peu à peu en Asie et en Europe, les nouvelles capacités qu’ils induisent en soute ne suffisent toujours pas à satisfaire la demande.
QUESTION 5. OU EN EST-ON DANS L’EXPORT DE HIGTECH ET DEFENSE?
Les exportations israéliennes de la défense se sont élevées à 6,4 milliards d’euros en 2019. L‘essentiel des ventes était destiné à la région Asie et Pacifique (41%), devant l’Europe (26%) et l’Amérique du Nord (25%).
Environ 120 compagnies de matériel de défense israéliennes ont signé des dizaines de contrats en 2019. Les produits les plus vendus sont les radars et les systèmes d’alerte pour 17% des ventes, tandis que les missiles, les roquettes et les systèmes de défense aérienne constituent 15% des ventes.
Israël vend aussi notamment, selon ce communiqué, des drones, des équipements avioniques, des systèmes de repérage, de communication, de cybersécurité et d’armement.