Des startups israéliennes sont impliquées dans des technologies de « fact check », très utilisées par Google, groupe très actif en Israël depuis des années. La vérification des faits (« fact check ») est une technique consistant d’une part à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l’exactitude des chiffres présentés dans les médias par des personnalités.

LE PLUS. Selon (1) : « Google étend le fact check aux images. Pour lutter contre la désinformation, la firme de Moutain View va intégrer des tags Fact Check (fait vérifié) sur les images et les vidéos apparaissant lors d’une requête sur le moteur de recherche. « Les photos et les vidéos sont une façon incroyable d’aider les gens à comprendre ce qui se passe dans le monde. Mais le pouvoir des contenus visuels a ses écueils, comme l’origine, l’authenticité ou le contexte d’une image », explique dans un communiqué Harris Cohen, directeur produit chez Google. Il donne comme exemple, des images de requins circulant dans les rues de Houston au Texas après un ouragan de 2017. Une fake news bien évidemment ». (1) https://www.lemondeinformatique.fr/

A SAVOIR. La vérification des faits : Cette notion est apparue aux États-Unis dans les années 1990 sous l’appellation de fact checking (anglicisme également utilisé dans les pays francophones).

Mise en pratique par des journalistes d’investigation dans le cadre de leur profession, la méthode s’est démocratisée grâce à des logiciels aidant les particuliers à vérifier les faits. Elle s’est même automatisée avec l’apparition en 2013 de robots conçus pour la pratiquer sans intervention humaine. Et dans la mesure où la majorité des bidonnages (fakes), des trollages et des canulars sont diffusés sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter eux-mêmes y recourent depuis 2016.

 

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