A. Le transporteur aérien El Al a fait savoir que le ministère des Finances avait rejeté sa demande de prêt de l’État d’un montant de 350 millions de dollars (322 millions d’euros) pour l’aider à traverser la pandémie de coronavirus. La compagnie-phare israélienne est plongée dans une crise financière entraînée par l’irruption de l’épidémie et par les mesures de confinement décidées par le gouvernement qui ont largement mis un terme aux déplacements aériens internationaux et intérieurs.

B. Le Delek Group, dont un tiers appartient au public, est au bord du gouffre. La valeur de la compagnie a baissé de 66 % depuis le début de l’année à 3,5 milliards de shekels, a fait savoir le journal économique Calcalist. Elle doit à ses investisseurs plus de six milliards de shekels et environ 2,6 milliards de shekels aux banques – des sommes qu’elle ne devrait pas être en mesure de pouvoir rembourser.

Reflétant le manque de confiance du marché, une agence de crédit israélienne – Maalot – a placé le groupe sur sa liste d’observation en raison de ses doutes sur les capacités de l’entreprise à refinancer ses dettes dans le temps et à soulever des fonds supplémentaires. Une autre agence, Midroog, a placé les obligations du Delek Group dans la catégorie « à haut risque », justifiant sa décision par « notre évaluation estimant que l’état des liquidités et de la flexibilité de la compagnie va empirer de manière significative en résultat de la crise économique et financière globale qui s’est dessinée ces dernières semaines, à la suite de la propagation du coronavirus ».

C. Au premier trimestre de 2020, les levées de capital d’amorçage ont enregistré une forte baisse avec 24 accords, à comparer aux moyennes trimestrielles situées à 32 accords de levée de capital d’amorçage chaque année depuis 2013. Avec l’arrivée de la crise au premier semestre, la levée de capital d’amorçage a presque été mise à l’arrêt : il y a seulement eu deux accords en février et mars

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