Aux yeux du monde du tourisme d’Israël, le marché québécois représente un potentiel immense… mais encore très sous-exploité et de ce fait même, les agents de voyages négligent une option qui pourrait leur être très profitable.

Les résultats touristiques d’Israël au Canada ne sont pourtant pas mauvais. On parle même d’une hausse de 33 % du nombre de Canadiens en Israël depuis 3 ans. L’an dernier, ce sont ainsi 98 000 détenteurs du passeport canadien qui ont franchi les frontières d’Israël, la majorité provenant de l’Ontario, ce qui implique un faible pourcentage de Québecois, ce qui est regrettable, car il y a des affinités naturelles entre le marché québécois et Israël.

Gal Hana, responsable du tourisme au consulat d’Israël, souhaite que son pays soit envisagé tout autant comme une Terre sainte que l’on visite en pèlerinage, mais aussi mais aussi comme une destination touristique d’agrément : le tourisme urbain, le tourisme culinaire, l’aventure en plein air, le tourisme sportif, le tourisme culturel, etc.

Il veut aussi qu’Israël cesse d’être perçu comme une destination qu’on doit voir une fois dans sa vie –, mais comme un voyage d’ordre courant, Israël étant facilement accessible depuis Montréal (avec Air Canada) et Toronto (avec Air Canada et El Al).

Pour épauler Gal Hana à ce chapitre, le ministère israélien du Tourisme s’apprête à recruter un représentant francophone pour le Québec. Cette personne, qui devrait entrer en fonction dans un avenir rapproché, deviendra une précieuse ressource, tant pour les professionnels que pour les consommateurs.

Parfois les axes de communication figurent la sécurité des touristes en Israël, la découverte d’un écosystème complexe… et unique et le ministère israélien du Tourisme développe la promotion des attraits d’Israël – de l’hospitalité bédouine dans le désert du Néguev à celle des Druzes en Galilée, sans oublier celle des Juifs ultra-orthodoxes de Bnei Brak en banlieue de Tel-Aviv…

Dans le même esprit, dit-il, le ministère israélien du Tourisme n’hésite pas à promouvoir la destination conjointement avec des pays arabes voisins, comme la Jordanie ou l’Égypte.

« Je suis quelqu’un qui préfère voir la moitié pleine du verre. À mon sens, le tourisme peut servir à réunir les gens. On dira peut-être que je suis naïf, mais je crois que le tourisme peut contribuer à unir le monde et le rendre meilleur ! » conclut Gal Hana.

Source : Nouvelles du Québec & Israël Valley

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