Du 16 au 24 mars le Festival du Cinéma Israélien fêtera cette année son vingtième anniversaire au cinéma Passy de Paris (*), et Claude Lelouch a accepté d’en être le parrain.
Hélène Schumann qui le préside depuis quatre ans nous promet un programme riche en surprises et en découvertes. Seule à décider de la programmation et le politiquement correct ne l’intéressant guère, sa ligne éditoriale est intuitive, toute dans l’émotion. Afin de faire connaître des jeunes talents, elle n’hésite d’ailleurs pas à faire passer, juste avant la projection de films de réalisateurs connus, des courts-métrages inédits ou des documentaires phares comme « Paix et guerre » sur Menahem Begin ou encore la saga de « Gottex ».
Parmi les films en compétition cette année, citons « God of the Piano » de Itay Tal, « Forgiveness » de Guy Amir, « The Day After I’m Gone » de Nimrod Eldar ou encore « The Electrifiers » de Boaz Armoni. Une carte blanche sera donnée à la cinémathèque de Jérusalem avec « Avanti Popolo », et pour finir un hommage sera rendu au chanteur, compositeur et acteur israélien Arik Einstein.
Depuis la fondation de l’État Juif en 1948, la plupart des films produits par l’industrie cinématographique israélienne sont tournés en hébreu, ce qui n’empêche pas Israël de faire partie des pays les plus nominés aux Oscars du meilleur film en langue étrangère. Parmi ceux qui ont particulièrement bien marché, citons « La visite de la fanfare », « Mariage tardif » ou encore « La fiancée syrienne ».
Les séries télévisées dont un grand nombre figure désormais parmi les préférées des spectateurs de tous les pays, ont également reçu des récompenses dans le monde entier depuis une décennie, et sont devenues un des produits phares dans les exportations d’Israël.
Outre le divertissement, ces films et séries mettent en lumière Israël, sa population, ses lieux, ses événements et les différents types de conflits auxquels le pays doit faire face, donnant ainsi à leurs fans du monde entier un aperçu non partisan des différents aspects de la vie en Israël.
Sabine Roitman