Nir Barkat est un homme d’affaires et un homme politique israélien. Ancien membre du Likoud et de Kadima, il est maire de Jérusalem de 2008 à 2018 et député à la Knesset depuis 2019.

Diplômé en informatique, titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’université hébraïque de Jérusalem, ancien officier d’une des unités parachutistes de Tsahal pendant 6 ans (aspirant en 1977 et capitaine en 1983), Nir Barkat fait fortune en 1988 en participant à la création du groupe BRM, spécialisé dans les logiciels de protection informatique. Après avoir investi dans plusieurs start-ups, il se lance en 1999, dans divers projets à caractère social à Jérusalem. En 2003, il se présente à l’élection municipale à Jérusalem mais, avec 43 % des voix, est battu par le candidat ultra-orthodoxe Uri Lupolianski. Il devient alors le chef de l’opposition municipale. Membre du Likoud, il suit Ariel Sharon lors de la fondation de Kadima. Il quitte ce parti pour protester contre la possibilité évoquée par Ehoud Olmert de laisser à Jérusalem des quartiers arabes aux Palestiniens habitant déjà à Jérusalem.

LE PLUS. Un article (Extraits) de Philippe Velilla (Copyrights) : « Binyamin Netanyahou s’est engagé à nommer ministre de l’Economie Nir Barkat, homme d’affaires ayant fait fortune dans la high tech, avant de devenir maire de Jérusalem pendant 10 ans et de se faire élire à la Knesset sur la liste du Likoud en 2019.

Le Premier ministre sortant est persuadé que cette nomination donnera une nouvelle impulsion à l’économie israélienne. Elle en a bien besoin. Au niveau de la production d’abord, l’année 2019 s’est achevée sur une déception (3 % de croissance alors que 3,4% étaient attendus) ; en matière d’emploi ensuite, le nombre de demandes commençant à dépasser celui des offres; en ce qui concerne le commerce extérieur enfin, le niveau élevé du shekel nuisant à la compétitivité des biens et des services israéliens sur les marchés internationaux ».

Last but not least, le déficit budgétaire devrait dépasser largement les prévisions : plus de 4% du PIB, alors que l’objectif visé était inférieur à 3%. Tout cela ne résulte pas du hasard. L’économie israélienne souffre de deux handicaps. Le premier tient à conjoncture internationale : la croissance ralentit au niveau mondial, la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump et les conséquences de l’épidémie du virus Corona frappant toutes les économies de la planète. Le second est imputable au gouvernement sortant.

Pendant des années, le ministre Moshé Kahlon a développé ce que la presse appelait à juste titre une « économie électorale » (kalkalat bkhikhot) : une baisse des impôt directs (l’impôt sur le revenu des familles) et indirects (avec un taux de TVA à 17%). Le gain réalisé en pouvoir d’achat masquait la paupérisation de l’Etat.

(https://frblogs.timesofisrael.com/economie-electorale/?fbclid=IwAR1qoByxsK1XgebqdOkJPkHgoDc3lvFITmZKwewo5xq-29zDJLUoRxVpJDY)

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