Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni mardi sur le Moyen-Orient. Présidée par le ministre belge des affaires étrangères et de la défense, Philippe Goffin, la réunion du Conseil a traité de la question palestinienne et abordé le plan de paix proposé par les États-Unis le mois dernier.
Les tensions et les risques dans la région du Golfe persique ont atteint des niveaux alarmants et ce contexte instable ne fait que souligner la nécessité d’une solution politique au conflit israélo-palestinien, qui dure depuis trop longtemps, et reste cruciale pour le maintien de la paix au Moyen-Orient, a déclaré mardi le Secrétaire général des Nations Unies au Conseil de sécurité.
« L’ONU reste déterminée à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, du droit international et des accords bilatéraux, et à réaliser la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant à proximité, en paix et en sécurité à l’intérieur des frontières reconnues en 1967 », a déclaré António Guterres.
Ce qu’il faut, c’est un leadership politique et une réflexion sérieuse sur ce qui doit être fait pour ramener les parties à la table des négociations – António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
Se référant à l’initiative américaine, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré que les mesures unilatérales et les plans d’annexion dévasteraient les perspectives d’une solution à deux États.
« Elles fermeraient la porte aux négociations, auraient des répercussions négatives dans toute la région et compromettraient sérieusement les possibilités de normalisation et de paix régionales », a averti le Coordonnateur spécial.
Ajoutant qu’une réponse violente serait la pire option possible à une action unilatérale à un moment aussi sensible, M. Mladenov a souligné l’urgence de reprendre les pourparlers entre les parties.
« Ce qu’il faut, c’est un leadership politique et une réflexion sérieuse sur ce qui doit être fait pour ramener les parties à la table des négociations. (…) Le moment est venu d’écouter les propositions visant à faire avancer le processus et à trouver le chemin du retour à une médiation consensuelle qui garantira la reprise de négociations de fond », a-t-il déclaré, rappelant que la négociation est le seul moyen de parvenir à la paix.
Dans son intervention devant le Conseil, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré qu’il était aux Nations Unies au nom de 13 millions de Palestiniens pour appeler à une paix juste et rejeter la proposition américaine.
Une proposition qui, selon lui, est unilatérale, viole le droit international et les initiatives de paix, légitimerait l’annexion de la terre palestinienne et nierait les droits des Palestiniens.
« Les stipulations de ce plan ne doivent pas être prises en considération pour des négociations », a-t-il déclaré.
Le dirigeant palestinien a ajouté que les dispositions de la proposition américaine laissent une Palestine fragmentée et incontrôlée, renforcent le régime d’apartheid, récompensent l’occupation, éludent les responsabilités pour les crimes contre les Palestiniens, oublient les réfugiés et refusent la juridiction palestinienne sur Jérusalem-Est, et n’apporteront pas la paix et la stabilité à la région.
Déclaré que la paix est encore possible, M. Abbas a appelé à la mise en œuvre des 87 résolutions des Nations Unies sur le sujet.
Il a demandé au Quartet pour la paix au Moyen-Orient et au Conseil de sécurité d’établir un mécanisme de médiation pour les négociations et de convoquer une conférence internationale pour la paix.
Il a soutenu que les Palestiniens ont respecté leurs engagements internationaux et que le résultat de cette démarche a été la reconnaissance de l’État de Palestine par 140 pays, ainsi que son adhésion à des dizaines d’organismes internationaux.
Dans ce contexte, M. Abbas a remercié les 300 fonctionnaires israéliens et les 107 membres du Congrès des Etats-Unis et 12 sénateurs américains qui ont signé des documents rejetant le plan du président Donald Trump, ainsi que les centaines de milliers de personnes dans le monde qui sont descendues dans la rue pour le réfuter, y compris en Israël.
En réponse au discours du président palestinien, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a fait valoir que l’approche visant à réaliser la paix entre Israéliens et Palestiniens n’a pas fonctionné en 70 ans et a fait l’éloge du plan du Président Trump, le qualifiant de « réaliste et novateur ».
Il a estimé que toutes les tentatives faites jusqu’à présent « ont été basées sur les mêmes principes et dogmes » et que le président américain a compris qu’il fallait essayer quelque chose de nouveau.
« Il est temps de rechercher une approche pragmatique », a déclaré M. Danon, ajoutant que le plan est une suggestion pour les parties de négocier.
D’autre part, il a accusé le président Abbas de ne pas être sérieux dans sa quête de paix, de ne pas vouloir trouver une solution réaliste et de refuser de négocier avec Israël.
En conclusion, l’ambassadeur Danon a estimé que la paix n’avancera pas tant que Mahmoud Abbas restera le président de l’Autorité palestinienne.Source ONU
Les tensions et les risques dans la région du Golfe persique ont atteint des niveaux alarmants et ce contexte instable ne fait que souligner la nécessité d’une solution politique au conflit israélo-palestinien, qui dure depuis trop longtemps, et reste cruciale pour le maintien de la paix au Moyen-Orient, a déclaré mardi le Secrétaire général des Nations Unies au Conseil de sécurité.
« L’ONU reste déterminée à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, du droit international et des accords bilatéraux, et à réaliser la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant à proximité, en paix et en sécurité à l’intérieur des frontières reconnues en 1967 », a déclaré António Guterres.
Ce qu’il faut, c’est un leadership politique et une réflexion sérieuse sur ce qui doit être fait pour ramener les parties à la table des négociations – António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
Se référant à l’initiative américaine, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré que les mesures unilatérales et les plans d’annexion dévasteraient les perspectives d’une solution à deux États.
« Elles fermeraient la porte aux négociations, auraient des répercussions négatives dans toute la région et compromettraient sérieusement les possibilités de normalisation et de paix régionales », a averti le Coordonnateur spécial.
Ajoutant qu’une réponse violente serait la pire option possible à une action unilatérale à un moment aussi sensible, M. Mladenov a souligné l’urgence de reprendre les pourparlers entre les parties.
« Ce qu’il faut, c’est un leadership politique et une réflexion sérieuse sur ce qui doit être fait pour ramener les parties à la table des négociations. (…) Le moment est venu d’écouter les propositions visant à faire avancer le processus et à trouver le chemin du retour à une médiation consensuelle qui garantira la reprise de négociations de fond », a-t-il déclaré, rappelant que la négociation est le seul moyen de parvenir à la paix.
Dans son intervention devant le Conseil, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré qu’il était aux Nations Unies au nom de 13 millions de Palestiniens pour appeler à une paix juste et rejeter la proposition américaine.
Une proposition qui, selon lui, est unilatérale, viole le droit international et les initiatives de paix, légitimerait l’annexion de la terre palestinienne et nierait les droits des Palestiniens.
« Les stipulations de ce plan ne doivent pas être prises en considération pour des négociations », a-t-il déclaré.
Le dirigeant palestinien a ajouté que les dispositions de la proposition américaine laissent une Palestine fragmentée et incontrôlée, renforcent le régime d’apartheid, récompensent l’occupation, éludent les responsabilités pour les crimes contre les Palestiniens, oublient les réfugiés et refusent la juridiction palestinienne sur Jérusalem-Est, et n’apporteront pas la paix et la stabilité à la région.
Déclaré que la paix est encore possible, M. Abbas a appelé à la mise en œuvre des 87 résolutions des Nations Unies sur le sujet.
Il a demandé au Quartet pour la paix au Moyen-Orient et au Conseil de sécurité d’établir un mécanisme de médiation pour les négociations et de convoquer une conférence internationale pour la paix.
Il a soutenu que les Palestiniens ont respecté leurs engagements internationaux et que le résultat de cette démarche a été la reconnaissance de l’État de Palestine par 140 pays, ainsi que son adhésion à des dizaines d’organismes internationaux.
Dans ce contexte, M. Abbas a remercié les 300 fonctionnaires israéliens et les 107 membres du Congrès des Etats-Unis et 12 sénateurs américains qui ont signé des documents rejetant le plan du président Donald Trump, ainsi que les centaines de milliers de personnes dans le monde qui sont descendues dans la rue pour le réfuter, y compris en Israël.
En réponse au discours du président palestinien, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a fait valoir que l’approche visant à réaliser la paix entre Israéliens et Palestiniens n’a pas fonctionné en 70 ans et a fait l’éloge du plan du Président Trump, le qualifiant de « réaliste et novateur ».
Il a estimé que toutes les tentatives faites jusqu’à présent « ont été basées sur les mêmes principes et dogmes » et que le président américain a compris qu’il fallait essayer quelque chose de nouveau.
« Il est temps de rechercher une approche pragmatique », a déclaré M. Danon, ajoutant que le plan est une suggestion pour les parties de négocier.
D’autre part, il a accusé le président Abbas de ne pas être sérieux dans sa quête de paix, de ne pas vouloir trouver une solution réaliste et de refuser de négocier avec Israël.
En conclusion, l’ambassadeur Danon a estimé que la paix n’avancera pas tant que Mahmoud Abbas restera le président de l’Autorité palestinienne.Source ONU