Annoncé par Donald Trump, le «plan de paix» pour le Proche-Orient censé régler le conflit israélo-palestinien n’a laissé personne indifférent, suscitant de nombreuses réactions. Khaled Al-Assili, ministre palestinien de l’Économie, a donné son avis sur cet «accord du siècle» dans un entretien exclusif pour Sputnik.
Les propositions exposées par le Président des États-Unis dans son «accord du siècle» sont insignifiantes pour les Palestiniens, a déclaré le ministre palestinien de l’Économie Khaled Al-Assili dans un entretien accordé en exclusivité à Sputnik.
«Les fantaisies exposées par Trump dans son « accord du siècle » n’ont pour nous, les Palestiniens, aucune importance. Ni milliards de dollars, ni millions d’emplois ne méritent qu’on leur cède même une seule rue de Jérusalem. C’est un « accord » mort-né. Ils n’arriveront à rien. Nous ne prêterons tout simplement aucune attention à ces propositions, promesses et menaces», poursuit le ministre palestinien.
Et de rappeler que dès le départ, la direction palestinienne, avec à sa tête le Président Mahmoud Abbas, était contre ce plan. «Nous opposer à ce plan de Trump […] est de notre devoir envers le peuple, et nous nous en acquitterons avec honneur», conclut Khaled Al-Assili.
Des «fantaisies» sous forme de promesses?
Mardi 28 janvier, Donald Trump a rendu public un plan de règlement du conflit israélo-palestinien qu’il qualifie lui-même d’«accord du siècle». Dans ce document axé sur l’économie et les investissements, le Président des États-Unis promet aux Palestiniens 50 milliards de dollars d’investissements pour redresser l’économie palestinienne, créer des dizaines de milliers d’emplois et résorber le chômage. Cependant, ce plan américain maintient le statut de Jérusalem en tant que capitale indivisible d’Israël.