Le chef d’Etat français se rendra à l’église Sainte-Anne de Jérusalem. « Nous soulignons que la France a une relation ancienne avec Jérusalem, en partie à cause de la communauté chrétienne, mais le sujet de la définition de Jérusalem-Est n’a pas encore été décidé », ont expliqué les sources. Le président français devrait se rendre à l’église Sainte-Anne en passant par la Porte des Lions, et « décidera s’il se déplacera ou non dans ce secteur », a souligné l’Elysée en faisant référence à la visite de Jacques Chirac à Jérusalem en 1996. (i24 News)
Sainte-Anne est une église catholique de Jérusalem-est, située dans la vieille ville. C’est l’un des quatre territoires français de Jérusalem, les trois autres étant le Tombeau des Rois, l’église du Pater Noster (dite aussi Eleona) sur le mont des Oliviers et l’abbaye Sainte-Marie de la Résurrection d’Abu Gosh. Elle est actuellement confiée aux « Pères blancs ». Elle se trouve juste à côté du site archéologique de la piscine probatique.
En 1996 lors de la visite de Jacques Chirac dans la partie arabe de Jérusalem, le président français refusa d’entrer dans l’église tant que des soldats israéliens qui l’accompagnaient n’en seraient pas sortis.
Actuellement, le site est toujours administré par les Pères blancs. Ayant beaucoup de projets en Afrique, leur travail à Jérusalem consiste essentiellement à la formation de séminaristes, mais aussi à l’accueil de nombreux pèlerins (qu’ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes). Un accueil relativement difficile du fait de la petite taille du site confronté à une demande d’accès par les pèlerins toujours plus importante.
Le site de l’église Sainte-Anne de Jérusalem accueille une ONG chargée des rapports écrits sur les comportements des Israéliens et des Palestiniens lors des passages de checkpoints. Le nom de cette ONG est Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (en) (EAPPI).