Pays émergent ou nation avancée? Sur le plan économique comme dans d’autres domaines, Israël est inclassable. Son PIB, 388 milliards de dollars ou 43.000 dollars par habitant en 2019, le place parmi les vingt nations les plus riches de la planète. Mais sa croissance, supérieure à 3% en 2019 et en 2020, confère à ce pays, très jeune et plus petit que la Belgique, un dynamisme de nation émergente.
Sa démographie également. Au-delà d’une immigration d’une densité exceptionnelle – près d’un million de Juifs russes sont arrivés en vingt-cinq ans -, la croissance de sa population surpasse de loin la moyenne de l’OCDE, club «des pays riches». Le taux de fécondité israélien s’élevait à 3,11 enfants par femme en 2017, contre 1,86 pour la France et 1,7 en moyenne dans les 36 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques. (Le Figaro)
Le taux de fécondité, ou indice de fécondité, peut se définir comme le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer. Il ne doit pas être confondu avec le taux de natalité, qui est le rapport entre le nombre annuel de naissances et la population totale moyenne sur cette année.
LE PLUS. Les Français sont désormais 66,9 millions, soit un nombre en hausse de 0,30%, mais le taux de natalité glisse. Alors que la moyenne est dorénavant fixée à 1,87 enfant par femme, on compte ainsi 758.000 bébés nés en France en 2018, soit 12.000 de moins qu’en 2017, qui marquait déjà le pas par rapport à 2016 avec une décrue des naissances de 14.000. 2016 avait lui-même accusé un retard de 15.000 naissances sur 2015. 2015 n’était pourtant pas une année faste, avec 20.000 enfantements de moins qu’en 2014.