Un an après une édition marquée par un large boycott consécutif à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le forum Future Investment Initiative avait ouvert ses portes à Riyad.
Le Davos du désert a refait en 2019 le plein de leaders mondiaux. Pour la plupart des israéliens, MBS reste tout a fait fréquentable et évitent de parler en public de l’affaire Khashoggi. Mohammed ben Salmane, désigné par ses initiales MBS, né le 31 août 1985 à Riyad, est le prince héritier et le vice-Premier ministre d’Arabie saoudite depuis le 21 juin 2017.
Contrairement à ce qui avait été affirmé, Israël était très actif au « Davos du désert ». Les hommes d’affaires israéliens étaient là, très actifs, avec leur second passeport étranger pour éviter d’être trop visibles. Pour tous, parler l’hébreu avait été proscrit pour des raisons de sécurité.
Selon Les Echos : « Un an après une édition marquée par un large boycott consécutif à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le forum Future Investment Initiative a ouvert ses portes à Riyad. Nombre de figures absentes l’an dernier sont revenues en Arabie saoudite, où se prépare l’entrée en Bourse du numéro un mondial du pétrole, Aramco. Le prix de l’action sera dévoilé le 17 novembre. Les représentants des grandes banques et fonds d’investissement se presssaient mardi à l’ouverture du forum Future Investment Initiative (FII) à Riyadh. Nombre d’entre eux avaient boycotté l’évènement l’an dernier en raison de l’implication présumée du prince héritier Mohammed ben Salmane dans l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khahsoggi (crédit photo Fayez Nureldine / AFP)
Le pestiféré est redevenu à peu près fréquentable. Le « Davos du désert » qui s’est ouvert mardi à Riyad sous la présidence du prince héritier saoudien, Mohamed ben Salmane, dit « MBS ». »
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Le 2 octobre 2018, ce journaliste et figure médiatique avait été assassiné au consulat saoudien d’Istanbul par un commando d’agents au service de Riyad. Un meurtre qui avait provoqué une onde de choc mondial.
L’affaire avait considérablement terni l’image de réformateur de Mohammed ben Salmane, dont la responsabilité a directement été mise en cause par l’ONU, alors que le prince héritier se veut le promoteur d’une Arabie saoudite ouverte à l’économie mondialisée.