L’homme, de type européen, portait une djellaba et une barbe et aurait crié “Allah Akbar”, selon plusieurs témoins. Un homme armé d’un couteau a attaqué plusieurs personnes au hasard dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif (Val-de-Marne), ce vendredi 4 janvier. L’une des victimes, un Villejuifois de 56 ans, est morte en défendant sa femme.
Deux autres personnes ont été blessées, dont un homme grièvement, selon une source policière relayée par BFMTV et confirmée par la procureur de Créteil Laure Beccuau. La troisième victime est une femme. Elle est blessée plus légèrement. Une photo prise sur place juste après l’attaque montre le tueur étendu sur le dos et vêtu d’une djellaba noire. Une lettre aux références religieuses et un livre sur l’islam ont été retrouvés proche du corps.
SELON BFMTV :
« Le parquet national antiterroriste se saisit de l’enquête de l’attaque au couteau qui a fait un mort et au moins deux blessés vendredi, à Villejuif (Val-de-Marne).
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé dans un communiqué peu avant 20 heures ce samedi s’être saisi de l’enquête sur l’attaque au couteau à Villejuif (Val-de-Marne), qui a fait un mort et plusieurs blessés vendredi.
« Si les troubles psychiatriques importants de l’auteur des faits sont avérés, les investigations des dernières heures ont permis d’établir une radicalisation certaine du mis en cause ainsi qu’une préparation organisée de son passage à l’acte », mais aussi « démontré un parcours meurtrier réfléchi et sélectif de nature à troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », explique le Pnat.
Un peu plus tôt dans la journée, la procureure de Créteil avait indiqué lors d’une conférence de presse que cette option n’était pas « du tout à exclure ».
Ouvrages salafistes
Lors de son attaque, l’assaillant, Nathan C., âgé de 22 ans, a crié « Allahu Akbar » avant d’attaquer au couteau des passants dans le parc des Hautes-Bruyères (Val-de-Marne), tuant une personne et blessant au moins deux autres femmes.
Les enquêteurs ont par ailleurs retrouvé des « ouvrages salafistes » dans le sac à dos du mis en cause, abattu par la police. Une lettre, qualifiée de « départ ou testamentaire » par Philippe Bugeaud, le directeur adjoint chargé des brigades centrales de la police judiciaire a aussi été découverte dans ses affaires. Dans cette dernière, il « s’auto-flagelle ». « Il sait qu’il va peut-être faire le grand saut », a fait remarquer le directeur adjoint ».