Au fil du temps, les multinationales ont diversifié leurs opérations en Israël. Des entreprises, qui ont d’abord lancé leurs activités par le biais d’acquisition d’une start-up ou en installant leurs activités de R&D, ont ensuite évolué vers des modèles d’innovation ouverte, en collaborant avec des investisseurs locaux, principalement des start-ups, à travers des incubateurs, ou avec des institutions académiques, précise-t-on dans le rapport. L’innovation ouverte fait référence au processus dans lequel des entreprises collaborent avec une tierce partie riche en idées ou en nouvelle technologie – souvent des start-up – plutôt que de développer toutes ses technologies en interne.
« Nous observons une réorientation des opérations de ces multinationales en Israël vers des plateformes d’innovation ouvertes, a déclaré Karin Gattegno, vice-président des partenariats stratégiques à la NCS, lors d’un entretien téléphonique. Cette collaboration leur fait découvrir d’autres points de vue qu’ils n’auraient pas vus pas en faisant de la R&D uniquement en interne, a-t-elle déclaré. Avec l’innovation ouverte, ils ont accès à une grande variété de start-up « qui ont beaucoup à offrir ».
Environ 59 % des multinationales suivies dans le rapport opèrent à travers des complexes de R&D. Il y a des entreprises qui conduisent d’importantes opérations de R&D en Israël, ce qui passe souvent par l’acquisition d’entreprises locales, bénéficiant ainsi d’un vivier de talents d’ingénieurs informatiques et de scientifiques spécialistes des données pour conduire à l’élaboration et au développement d’un nouveau produit.
Environ 25 % des multinationales opèrent en Israël avec un modèle de partenariat, ce qui signifie que l’entreprise travaille avec des startup, des institutions académiques ou d’autres entités tierces à travers des accords commerciaux, ou développent conjointement un produit. D’autres multinationales – environ 16 % – optent pour le modèle de l’investissement, dans lequel des entreprises mondiales investissent dans des start-up locales pour des objectifs stratégiques ou pour obtenir des retours financiers.
Le rapport note une réorientation, à partir de 2014, d’une approche traditionnellement focalisée sur la R&D vers des modèles plus tournés vers l’investissement ou le partenariat d’innovation ouverte.
Depuis 2014, il y a une « augmentation sensible du nombre d’équipes d’innovation ouverte qui ont été activées par des multinationales en Israël », notait le rapport. Le « mélange des industries a également augmenté depuis 2014, avec des entreprises proposant des services de vente au détail, de santé ou de finance qui ont commencé à développer des programmes de collaboration avec des tierces parties ».
Quand on leur a demandé quels étaient les éléments clefs pour mettre en place leurs activités d’innovation en Israël, environ 77 % des multinationales ont déclaré que l’objectif était d’améliorer leurs capacités fondamentales grâce à l’innovation ouverte, alors que d’autres, 44 %, ont affirmé que le but était d’avoir accès aux talents locaux et de trouver de « nouveaux modèles économiques ». Quant aux autres, ils ont dit vouloir faire l’acquisition d’actifs locaux de R&D (37 %), obtenir un retour futur sur investissement (32 %), ou pour profiter de la culture d’innovation en Israël (28 %).
Environ 89 % des entreprises interrogées ont déclaré que leurs activités en Israël leur ont effectivement permis de développer des innovations significatives sur des produits et des services qui existaient déjà.
Les directeurs des multinationales interrogés par les auteurs du rapport ont cité quatre avantages clefs de l’innovation en Israël : les capacités technologiques du pays – la qualité distincte de la propriété intellectuelle et la maturité technique des start-up; le vivier de talent local, qui est perçu comme un « atout important »; l’ouverture et l’accessibilité des acteurs dans l’éco-système et dans le petit marché très concentré, avec sa culture de collaboration, même parmi des compétiteurs, qui est très distincte; et « l’état d’esprit de défi » qui règne chez les Israéliens – où des équipes locales d’innovation ont un impact sur l’ensemble du groupe en remettant en question des idées dominantes, en proposant des applications plus inventives et plus agressives aux technologies et aux manières de travailler.
Les multinationales ont découvert que travailler en Israël les exposait à la « mentalité israélienne », a déclaré Gattegno, avec des entrepreneurs qui travaillent vite pour résoudre des problèmes et proposer des solutions nouvelles. Cet état d’esprit a aussi un impact sur l’ensemble de l’entreprise. Travailler avec des Israéliens a aussi aidé ces entreprises à « instiller l’état d’esprit d’innovation et de résolution de problèmes » à l’ensemble de l’organisation.
Les défis clefs pour innover en Israël sont de compenser l’écart qui sépare le mode de travail d’une grande entreprise et d’une start-up, de réduire l’interface entre les activités israéliennes et les autres pôles d’activité, de dépasser les barrières culturelles, de trouver et de garder les talents, d’aligner la stratégie de l’entreprise et celle de l’innovation, de gérer la distance entre le siège et Israël, expliquait le rapport.
La confiance des multinationales en leur résultat d’innovation en Israël est très haute. Deux tiers des multinationales interrogées se sont considérées comme étant en avance sur leurs compétiteurs en matière de résultat d’innovation. Environ 40 % des multinationales interrogées ont cité Israël comme un « endroit particulier » pour leurs activités mondiales, différent donc de leurs autres pôles d’innovation. Pour certains d’entre eux, cela provenait de l’impact que l’innovation en Israël a eu sur leurs revenus – a titre d’exemple, 50 % des revenus mondiaux du groupe Merck spécialisé dans la santé proviennent de l’innovation israélienne – alors que pour d’autres, les opérations en Israël sont distinctes parce qu’il s’agissait de leur premier centre d’innovation en dehors de leur siège.
La recherche a été menée grâce à des entretiens en profondeur avec des cadres des multinationales et des experts de l’innovation en Israël et dans le monde entre septembre et décembre 2018, précise-t-on dans le rapport.
« Nous observons une réorientation des opérations de ces multinationales en Israël vers des plateformes d’innovation ouvertes, a déclaré Karin Gattegno, vice-président des partenariats stratégiques à la NCS, lors d’un entretien téléphonique. Cette collaboration leur fait découvrir d’autres points de vue qu’ils n’auraient pas vus pas en faisant de la R&D uniquement en interne, a-t-elle déclaré. Avec l’innovation ouverte, ils ont accès à une grande variété de start-up « qui ont beaucoup à offrir ».
Environ 59 % des multinationales suivies dans le rapport opèrent à travers des complexes de R&D. Il y a des entreprises qui conduisent d’importantes opérations de R&D en Israël, ce qui passe souvent par l’acquisition d’entreprises locales, bénéficiant ainsi d’un vivier de talents d’ingénieurs informatiques et de scientifiques spécialistes des données pour conduire à l’élaboration et au développement d’un nouveau produit.
Environ 25 % des multinationales opèrent en Israël avec un modèle de partenariat, ce qui signifie que l’entreprise travaille avec des startup, des institutions académiques ou d’autres entités tierces à travers des accords commerciaux, ou développent conjointement un produit. D’autres multinationales – environ 16 % – optent pour le modèle de l’investissement, dans lequel des entreprises mondiales investissent dans des start-up locales pour des objectifs stratégiques ou pour obtenir des retours financiers.
Le rapport note une réorientation, à partir de 2014, d’une approche traditionnellement focalisée sur la R&D vers des modèles plus tournés vers l’investissement ou le partenariat d’innovation ouverte.
Depuis 2014, il y a une « augmentation sensible du nombre d’équipes d’innovation ouverte qui ont été activées par des multinationales en Israël », notait le rapport. Le « mélange des industries a également augmenté depuis 2014, avec des entreprises proposant des services de vente au détail, de santé ou de finance qui ont commencé à développer des programmes de collaboration avec des tierces parties ».
Quand on leur a demandé quels étaient les éléments clefs pour mettre en place leurs activités d’innovation en Israël, environ 77 % des multinationales ont déclaré que l’objectif était d’améliorer leurs capacités fondamentales grâce à l’innovation ouverte, alors que d’autres, 44 %, ont affirmé que le but était d’avoir accès aux talents locaux et de trouver de « nouveaux modèles économiques ». Quant aux autres, ils ont dit vouloir faire l’acquisition d’actifs locaux de R&D (37 %), obtenir un retour futur sur investissement (32 %), ou pour profiter de la culture d’innovation en Israël (28 %).
Environ 89 % des entreprises interrogées ont déclaré que leurs activités en Israël leur ont effectivement permis de développer des innovations significatives sur des produits et des services qui existaient déjà.
Les directeurs des multinationales interrogés par les auteurs du rapport ont cité quatre avantages clefs de l’innovation en Israël : les capacités technologiques du pays – la qualité distincte de la propriété intellectuelle et la maturité technique des start-up; le vivier de talent local, qui est perçu comme un « atout important »; l’ouverture et l’accessibilité des acteurs dans l’éco-système et dans le petit marché très concentré, avec sa culture de collaboration, même parmi des compétiteurs, qui est très distincte; et « l’état d’esprit de défi » qui règne chez les Israéliens – où des équipes locales d’innovation ont un impact sur l’ensemble du groupe en remettant en question des idées dominantes, en proposant des applications plus inventives et plus agressives aux technologies et aux manières de travailler.
Les multinationales ont découvert que travailler en Israël les exposait à la « mentalité israélienne », a déclaré Gattegno, avec des entrepreneurs qui travaillent vite pour résoudre des problèmes et proposer des solutions nouvelles. Cet état d’esprit a aussi un impact sur l’ensemble de l’entreprise. Travailler avec des Israéliens a aussi aidé ces entreprises à « instiller l’état d’esprit d’innovation et de résolution de problèmes » à l’ensemble de l’organisation.
Les défis clefs pour innover en Israël sont de compenser l’écart qui sépare le mode de travail d’une grande entreprise et d’une start-up, de réduire l’interface entre les activités israéliennes et les autres pôles d’activité, de dépasser les barrières culturelles, de trouver et de garder les talents, d’aligner la stratégie de l’entreprise et celle de l’innovation, de gérer la distance entre le siège et Israël, expliquait le rapport.
La confiance des multinationales en leur résultat d’innovation en Israël est très haute. Deux tiers des multinationales interrogées se sont considérées comme étant en avance sur leurs compétiteurs en matière de résultat d’innovation. Environ 40 % des multinationales interrogées ont cité Israël comme un « endroit particulier » pour leurs activités mondiales, différent donc de leurs autres pôles d’innovation. Pour certains d’entre eux, cela provenait de l’impact que l’innovation en Israël a eu sur leurs revenus – a titre d’exemple, 50 % des revenus mondiaux du groupe Merck spécialisé dans la santé proviennent de l’innovation israélienne – alors que pour d’autres, les opérations en Israël sont distinctes parce qu’il s’agissait de leur premier centre d’innovation en dehors de leur siège.
La recherche a été menée grâce à des entretiens en profondeur avec des cadres des multinationales et des experts de l’innovation en Israël et dans le monde entre septembre et décembre 2018, précise-t-on dans le rapport.