Le fondateur du concours Lunar X Prize, Peter Diamandis a annoncé juste après le crash qu’un prix spécial de 1 million de dollars serait accordé à SpaceIL pour avoir failli réussir, et donner un coup de pouce au lancement de leur seconde tentative – «Ils ont non seulement touché la surface de la Lune, a-t-il commenté, mais aussi les vies et les cœurs d’une nation entière et d’écoliers à travers le monde.» (Libération)
Libération (Copyrights) : « Beresheet devait faire d’Israël le quatrième pays de l’histoire à atterrir sur la Lune, mais il s’est crashé à sa surface jeudi soir. Il reste le premier engin à bas coût et créé par une société privée à avoir touché la surface d’un autre astre que la Terre.
C’est un échec : la sonde israélienne Beresheet s’est crashée sur la Lune ce jeudi soir, au lieu de s’y poser en douceur comme prévu, après six semaines de voyage. Elle devait marquer l’histoire en devenant la première mission lunaire privée, et faire d’Israël le quatrième pays à atterrir sur la Lune après les Etats-Unis, la Russie et la Chine.
L’atterrisseur lunaire de 1,5 mètre de haut a été conçu pour un concours lancé en 2007, le Google Lunar X Prize. La petite société SpaceIL, montée pour l’occasion, n’a pas réussi à organiser son décollage dans le temps imparti. Mais avec un budget de 95 millions de dollars, venu de l’agence spatiale israélienne et de donateurs privés, elle a décidé d’aller au bout du projet pour la gloire – et pour prouver, comme le voulait le concours, qu’on peut monter une mission spatiale à bas coût vers un autre astre. Beresheet a quitté la Terre fin février, à bord d’une fusée de SpaceX depuis Cap Canaveral en Floride ».