La société américaine skyTran a signé un protocole d’entente avec la ville d’Eilat pour la construction d’un système de rails surélevés façon Jetson, qui traversera la ville du sud d’Israël pour rejoindre le nouvel aéroport Ilan Ramon, a rapporté un responsable de la société. « Ce système ira de Taba (le poste-frontière avec l’Egypte) et autour de la zone hôtelière, » a déclaré Thomas Currann, co-fondateur de skyTran, dans une interview téléphonique.
SkyTran est un concept de système de transport en commun rapide personnel, proposé pour la première fois par l’inventeur Douglas Malewicki en 1990, et en cours de développement par Unimodal Inc. Un prototype du véhicule skyTran et une section de voie ont été construits.
LE PLUS. SKYTRAN. Toulouse s’intéresse aussi au Skytran;
Skytran affiliée à la Nasa, a révélé à La Dépêche du Midi ses intentions concernant l’implantation d’une usine à Toulouse. Car pour fabriquer ces capsules embarquant jusqu’à quatre personnes suspendues à un rail aérien, il faudra bien une unité de fabrication.
«Nous parlons avec différentes villes en Europe. Nous choisirons la première ville qui retiendra le projet Skytran pour son transport public. Mais installer une usine à Toulouse aurait du sens, assure le patron américain. Nous fabriquons des véhicules aériens alors que Toulouse est la capitale mondiale de l’aéronautique. Les liens industriels sont évidents !». En clair : Toulouse doit se positionner rapidement car d’autres villes aimeraient bien mettre la main sur cette manne économique.
Jerry Sanders a déjà fait escale à Strasbourg qui se rêverait bien en terre d’accueil pour cette nouvelle industrie. Il faut dire que la promesse est alléchante : «Nous parlons de plusieurs milliers d’emplois car cette usine adressera un marché mondial sur tous les continents car toutes les grandes villes rencontrent des difficultés de circulation comme Toulouse» prévient Jerry Sanders.
Le succès paraît inévitable pour le Skytran qui affiche des coûts de construction imbattables : 7 M€ du kilomètre contre 25 M€ pour l’encombrant tramway et 10 M€ pour le très contesté bus à haut niveau de service (BHNS).