Pour la 1ère fois une veine prélevée sur un individu vivant a été greffée dans la jambe d’un israélien de 60 ans. Avi souffrait d’une obstruction de vaisseaux sanguins dans une de ses jambes empêchant le transfert de sang dans ses pieds ce qui avait provoqué une nécrose.
Le seul moyen de lui sauver la vie était l’amputation. C’est son propre fils Nir qui s’est révélé compatible qui lui a fait ce don. « Il y a déjà eu des cas de greffes veineuses prélevées sur des personnes décédées mais sur une personne vivante c’est une première » explique le professeur Ron Carmeli expert en chirurgie générale et vasculaire et directeur du département de chirurgie vasculaire à l’hôpital Hadassah. (Source : Nathalie Sosna Ophir)
Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le coeur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin.
Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l’œil, la cornée, est prélevée. 96% des prélèvements de tissus concernent les cornées.
La nécrose est une forme de dégât cellulaire qui mène à la mort prématurée et non programmée1 des cellules dans le tissu vivant. La nécrose se distingue de l’apoptose (mort programmée des cellules) qui est un phénomène normal jouant un rôle important dans le recyclage des cellules, alors que la nécrose est presque toujours néfaste, échappe au contrôle de l’organisme et peut s’avérer fatale (septicémie / gangrène mortelle).
Au lieu de se détruire à la suite de signaux apoptotiques, les cellules mortes par la nécrose sont détruites à la suite de l’activation anormale et « en cascade » de divers récepteurs.