Fos a été préféré à Porto pour implanter ce nouvel équipement qui permet à ADF de travailler des pièces plus fines ou de plus grande envergure et de maîtriser seul l’ensemble de la chaîne de production, de la conception à la maintenance. ADF, qui travaille notamment avec les secteurs de l’aéronautique, du spatial, du pétrole ou de la chimie, a réalisé un chiffre d’affaires de 407 M€ en 2017. Présent dans quatorze pays, dont l’Espagne, le Maroc, la Tunisie et Israël, la société compte plus de 3 800 salariés.
Outil de pointe
Compétences accrues
Le projet doit générer 66 créations d’emploi dont 25 compagnons chaudronniers et 25 compagnons soudeurs. « Nous avons déjà 18 alternants sur notre site, indique le responsable d’agence, Eric Panché-Quartier. Compte tenu de la difficulté à trouver des compétences sur ces spécialités, nous allons actionner tous les leviers possibles, localement et nationalement, afin de débuter les formations courant 2017. Nous sommes ouverts à tous les profils, de l’apprentissage au plus expérimenté. » En voie de reprendre au groupe aéronautique toulousain Latécoère sa branche « Latécoère Services », ADF ne se limite pas pour autant à cet investissement en France. Toujours dans l’esprit de se déployer dans l’aéronautique, le groupe construit actuellement une nouvelle usine au Maroc, sur une zone franche, le Casablanca Midparc. « Nous avons repéré chez les industriels des besoins auxquels nous devons nous adapter si nous voulons poursuivre notre croissance, confie Marc Eliayan. Avec notre nouvelle chaudronnerie de Fos, nous assumons notre part de risque. Mais maintenant, il appartient à nos équipes de remplir le carnet de commandes. » ADF attend un chiffre d’affaires de 285 millions d’euros pour l’année 2016 et emploie 3 250 salariés en France et à l’international.
Jean-Christophe Barla, à Fos-sur-Mer