L’Institut Weizmann reçoit 100 millions de $ en une seule donation. Selon Coolamnews : « C’est un fait rarissime que d’octroyer une dotation sans aucune condition et laisser une totale liberté aux chercheurs.

Le donateur ne fait pas de publicité sur son geste  à l’Institut Weizmann et restera anonyme. Seul le sujet est imposé : Il concerne une approche de l’Intelligence Artificielle (IA). Bien que le travail ne soit pas encore défini, a déclaré Shai Bagon, expert en traitement vidéo et images, la mission de mon équipe est de mener des recherches fondamentales sur l’IA et l’apprentissage automatique. « On ne nous dit pas sur quoi enquêter », a-t-il déclaré. « Seules la curiosité et l’ingéniosité des chercheurs eux-mêmes sont leur moteur ».
Le Weizmann Institute met, en effet, l’accent sur l’intérêt d’une recherche guidée par la curiosité plutôt que le profit ou le succès pour poursuivre la première bonne idée qui passe.
Seule réelle contrainte : Orienter les travaux de façon à appliquer les principes de l’IA à des problèmes concrets tels l’autisme ou la maladie de Parkinson.
Pour diriger un tel service oh combien innovant, on ne pouvait trouver qu’une femme ! Bingo !
C’est en effet une scientifique israélienne Tamar Flash, qui dirige une section spécialisée dans le domaine de la locomotion humaine et de la robotique depuis le début des années 1980 après avoir étudié à la division des sciences de la santé et de la technologie à Harvard-MIT .
Titulaire d’un doctorat en physique médicale son esprit curieux de tout et de rien, fait d’elle une chercheuse spécialisée en IA à l’Institut Weizmann de Rehovot. Mais aussi une fantaisiste qui a choisi, fascinée par cet animal, d’utiliser comme modèle la pieuvre et sa façon de mouvoir ses huit longs bras pour se propulser sans effort dans l’eau.
Son principal intérêt, explique-t-elle, est qu’elle n’a pas d’os, juste des muscles, qu’elle est toute douceur….
La première génération de robots était en acier mais si nous voulons que les robots aident les personnes handicapées, nous devons les fabriquer à base de matériaux tendres pour entrer en contact avec des humains sans les blesser et la modélisation du mouvement de la pieuvre pourrait nous aider à développer des robots « doux » qui pourront être utilisés dans les cliniques de rééducation et maisons de retraite.
Au fil des ans, le travail de Tamar Flash a été financé par la US Navy et l’Agence de recherche avancée du Pentagone pour la défense, et plus récemment par l’Union européenne.
Pareil financement est un véritable défi face aux agences gouvernementales ou multinationales des États-Unis, d’Europe et de Chine qui investissent sans sourciller des milliards de dollars chaque année. Une raison de plus d’apprécier le soutien philanthropique fait au centre, (un gros paquet-cadeau en $) en profiter pour respirer un grand coup, rivaliser d’imagination et autre magnifique challenge, réussir à placer l’institut en tête des innombrables Start-Up israéliennes existantes à ce jour… »
 

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