Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités, souhaiterait expérimenter la reconnaissance faciale dans les transports en commun. Un projet qui se heurte toutefois à des problèmes de droit.
Elle l’a affirmée lors d’une audition devant les sénateurs début février puis lors du conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités. A l’image de Christian Estrosi, le maire (LR) de Nice qui le teste cette semaine lors du Carnaval de sa commune, Valérie Pécresse aimerait « expérimenter la reconnaissance faciale dans les transports d’Ile-de-France ».
Un pas de plus dans la sécurisation que la présidente d’Ile-de-France Mobilités et présidente de la région assume : « Il n’y a pas de raison qu’il y ait des degrés de protection différents entre les avions et les trains.
Et le fait qu’un terroriste recherché puisse passer devant les caméras sans être empêché de prendre le métro me paraît une source d’insécurité».
« C’est une question de volonté politique, car la technique est là. Cela existe déjà dans des pays comme Israël ou la Chine », ajoute Frédéric Péchenard, vice-président de la région chargé de la sécurité.
Dans les aéroports, les douanes aéroportuaires utilisent déjà la reconnaissance faciale. Et ici ,« Le bilan est plutôt positif », affirme Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, Aéroports de Paris. Depuis juillet dernier, la lecture des empreintes digitales a été remplacée par la reconnaissance faciale : « Les anciens sas n’étaient pas assez capacitaires. Il fallait plus de 30 secondes pour passer », poursuit le DG. Désormais, 10 à 15 secondes suffisent à la machine pour comparer la photo du passeport avec le visage scanné.
Soit deux fois moins de temps. Cette nouvelle technologie a permis d’accueillir 4 % de passagers supplémentaires, l’été dernier, sans durée d’attente « insoutenable », assure ADP. L’été prochain, les deux aéroports devraient disposer d’un parc total de 105 sas à reconnaissance faciale, soit neuf de plus qu’aujourd’hui.
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/et-si-votre-visage-remplacait-le-passe-navigo-dans-le-train-et-le-metro-20-02-2019-8016618.php
Un pas de plus dans la sécurisation que la présidente d’Ile-de-France Mobilités et présidente de la région assume : « Il n’y a pas de raison qu’il y ait des degrés de protection différents entre les avions et les trains.
Et le fait qu’un terroriste recherché puisse passer devant les caméras sans être empêché de prendre le métro me paraît une source d’insécurité».
« C’est une question de volonté politique, car la technique est là. Cela existe déjà dans des pays comme Israël ou la Chine », ajoute Frédéric Péchenard, vice-président de la région chargé de la sécurité.
Dans les aéroports, les douanes aéroportuaires utilisent déjà la reconnaissance faciale. Et ici ,« Le bilan est plutôt positif », affirme Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, Aéroports de Paris. Depuis juillet dernier, la lecture des empreintes digitales a été remplacée par la reconnaissance faciale : « Les anciens sas n’étaient pas assez capacitaires. Il fallait plus de 30 secondes pour passer », poursuit le DG. Désormais, 10 à 15 secondes suffisent à la machine pour comparer la photo du passeport avec le visage scanné.
Soit deux fois moins de temps. Cette nouvelle technologie a permis d’accueillir 4 % de passagers supplémentaires, l’été dernier, sans durée d’attente « insoutenable », assure ADP. L’été prochain, les deux aéroports devraient disposer d’un parc total de 105 sas à reconnaissance faciale, soit neuf de plus qu’aujourd’hui.
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