Prévention des collisions d’oiseaux et d’avions. Utilisant un radar, des planeurs motorisés, des drones et un réseau d’ornithologues, Yossi Leshem crée une carte précise du milliard d’oiseaux qui survolent Israël chaque année. Ses recherches réduisent le taux de collisions entre les oiseaux et les avions de 76 %, ce qui permet d’économiser près d’un milliard de dollars.
Le risque aviaire (en anglais : « Bird [strike] hazard ») désigne en aéronautique le risque de collision entre des oiseaux et les aéronefs. Ces chocs, presque toujours fatals pour les oiseaux, peuvent également être fatals pour les aéronefs, et provoquer des catastrophes aériennes. Il est à noter que les termes « péril aviaire » et même « péril animalier » (en anglais : « Wildlife strike hazard ») sont également utilisés pour décrire ce problème qui touche tous les domaines de l’aéronautique.
Le risque d’un accident fatal pour un appareil commercial est relativement bas : il devient une certitude statistique au bout d’un milliard d’heures de vol. 65 % des collisions avec un oiseau causent peu ou pas de dégâts aux appareils. Les accidents sérieux se produisent lorsque l’oiseau percute le pare-brise ou est aspiré par les réacteurs. Ce type de collisions avec des avions civils génère chaque année dans le monde des coûts estimés à 1,2 milliard de dollars.