Le prince héritier de l’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane Al Saoud a annoncé la construction d’une ville futuriste au nord-ouest du pays, sur les bords de la mer Rouge. Baptisée Neom, cette mégapole promet d’embrasser les dernières technologies en matière d’énergies renouvelables, d’architectures et de transports. Un projet pharaonique à 500 milliards de dollars. Depuis les gros ennuis de MBS à la suite du dossier Kashogui, les nombreux israéliens (Israelvalley a suivi ce dossier très confidentiel) qui ont commencé à travailler sur ce dossier de ville du futur très prometteur n’y croient plus car les américains semblent lâcher très brutalement Ben Salman. Ils ne sont pas les seuls.
Selon (1) : « Ériger une mégapole à la pointe du progrès tant dans ses infrastructures que dans la qualité de vie qu’elle offrira à ses habitants. Tel est l’objectif de Neom, une ville ultra futuriste que l’Arabie Saoudite entend bâtir en partant d’une feuille blanche. Voulue par le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane Al Saoud, Neom (ou Neo-Mostaqbal qui signifie « nouveau futur ») sera implantée au nord-ouest du pays, sur les bords de la mer Rouge, dans une zone pour le moment désertique.
À terme, cette vaste zone de développement économique de 26.500 km² s’étendra sur tout le pourtour du golfe d’Aqaba, englobant les rives de l’Égypte et de la Jordanie sur 460 kilomètres de côtes. L’Arabie saoudite et ses premiers partenaires comptent investir 500 milliards de dollars pour concrétiser cette vision.
Sur le site Neom, le projet est décrit en des termes grandiloquents par ses promoteurs qui promettent des bâtiments et des infrastructures qui resteront immaculés grâce à l’absence de pollution atmosphérique, un air pur et frais ou encore le plus grand jardin au cœur d’une métropole. Cette ville du futur entend aussi révolutionner l’alimentation de ses citoyens grâce à l’agriculture verticale, le développement de cultures en zones arides et en eau de mer ainsi que l’utilisation de serres photovoltaïques.
Voitures autonomes et drones taxis dans Neom
La mégapole s’appuiera massivement sur les énergies renouvelables, avec des fermes éoliennes et photovoltaïques et des systèmes de stockage d’énergie à grande échelle. Il est également question d’un programme de dessalement de l’eau de mer. Les transports occuperont évidemment une place centrale dans ce projet. Et comme on peut s’y attendre, il s’agira de solutions autonomes et écologiques. Bien qu’aucun détail n’ait encore été divulgué à ce sujet, les voitures et transports en commun autonomes et les drones taxis sont cités en bonne place.
La première phase du projet Neom achevée en 2025
Neom ambitionne également d’être à l’avant-garde dans les domaines de l’Internet des objets, de l’impression 3D, de la robotique, des nanotechnologies mais aussi de l’industrie des loisirs (cinéma, TV, jeux vidéo…). Là encore, il sera question d’attirer des entreprises et des experts qui donneront corps à cette vision qui ne s’appuie pour le moment sur aucun projet concret. Pour couronner le tout, Neom sera une « plateforme open source » que les data scientists, les experts en analyse de données massives, pourront venir étudier afin d’évaluer l’impact de cet urbanisme high-tech et des diverses innovations mises en œuvre.
La première phase du projet Neom doit être achevée en 2025. En 2030, ses promoteurs prédisent que la ville contribuera à hauteur de 100 milliards de dollars à l’économie saoudienne (voir document PDF sur les données chiffrées du projet Neom) qui est engagée dans une vaste diversification pour ne plus dépendre que de l’or noir. Bien entendu, il convient de pondérer un minimum ce tableau d’une ville idéale et d’attendre de voir ce qui pourra réellement se concrétiser. Mais il est rare d’avoir l’opportunité de suivre la création d’une ville futuriste à partir d’une feuille blanche, qui plus est portée par une puissance financière presque sans limites ».