En Israël l’affaire Finkielkraut est passée dans les news de toutes les grandes chaînes de TV. Selon (1) : « Il avait « aimé » le mouvement des gilets jaunes à ses débuts, avant de regretter publiquement la tournure qu’il a prise ces derniers mois.
Depuis cette déclaration, Alain Finkielkraut est visiblement persona non grata pour les manifestants et ces derniers le lui ont fait savoir ce samedi 16 février lors de l’acte XIV de la mobilisation.
Le philosophe a été violemment pris à partie à Paris sur le boulevard du Montparnasse par des gilets jaunes qui l’ont hué et agoni d’insultes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en bas de l’article.
Cette attaque envers le philosophe a été immédiatement dénoncée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, dont Manuel Valls qui dénonce le caractère antisémite des insultes.
En effet, à plusieurs moments de la vidéo, on peut entendre des manifestants crier « sioniste de merde » ou encore appeler l’intellectuel à « rentrer chez lui à Tel Aviv ».
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fait part à Alain Finkielkraut de son soutien, dénonçant « un déferlement de haine »: « Un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu.
Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE. Je viens de m’entretenir avec Alain Finkielkraut pour l’assurer de mon soutien absolu ».
Alors qu’il voyait au début de la mobilisation des gilets jaunes un moyen pour les « laissés pour compte » de s’exprimer enfin au grand jour, Alain Finkielkraut a fini par changer d’opinion sur le mouvement, dénonçant une trop grande violence et « la haine délirante » dont fait l’objet, selon lui, Emmanuel Macron.
Ce vendredi, il dénonçait encore dans Le Figaro « l’arrogance qui a changé de camp », en visant les leaders des gilets jaunes ».
(1) Source HuffingtonPost