Le pays s’appuie sur un réseau d’enseignement supérieur et de recherche de classe internationale, à la fois pierre angulaire de son système d’innovation et outil de « soft power ».
Vue du ciel, Beer-Sheva est une tête d’épingle plantée sur l’immensité ocre du désert. Vue de près, cette ville-champignon possède un moteur de développement sans pareil : l’université Ben Gourion du Néguev (BGU), créée en 1969. Steve Rosen, vice-président pour les affaires extérieures de l’université, explique :
« Toutes les universités ont pour mission d’éduquer la prochaine génération de leaders et d’exceller dans la recherche. Nous avons un mandat supplémentaire : le bien-être de la communauté dans l’une des régions les plus déshéritées du pays. »Quand Rosen est arrivé ici comme professeur d’archéologie, en 1987, il y avait 4.800 étudiants et huit bâtiments. Aujourd’hui, BGU compte 20.000 étudiants dans soixante-dix immeubles. Et sa croissance s’accélère : « Nous allons poser la première pierre d’un second campus, à l’ouest, qui devrait doubler notre surface », détaille-t-il. Un nouveau building pousse sur le parc high-tech attenant, qui emploie 2.500 personnes et mène des recherches en partenariat avec de grands groupes privés (Deutsche Telekom, IBM, PayPal…). Dernier coup d’accélérateur : l’armée israélienne regroupe sur un site adjacent l’essentiel de ses activités technologiques, dont son unité de cybersécurité.
Source: israelValley & L’Obs