Interview de Nathalie Sosna-Ofir Journaliste.
Guillaume Gomez, 40 ans, porte la toque de chef de l’Elysée. Chaque année, depuis sept ans, il parraine la semaine de la Gastronomie Française en Israël où il emmène la crème des chefs français pour une semaine placée sous le signe du partage.
Actualité Juive : Pourquoi cette fidélité ?
Guillaume Gomez : Je ne raterai cette semaine pour rien au monde. C’est un bonheur de faire découvrir Israël et sa culture gastronomique à des chefs français. Ce que je veux avant tout c’est que les chefs aiment Israël comme moi je l’ai aimé dès ma première visite, avec l’envie d’y revenir.
A.J.: Quel est le message du Festival ?
G.G. : On y vient pour partager notre savoir-faire avec celui des chefs israéliens. Cette semaine est un véritable pont entre nos pays et nos cultures.
A.J.: Que pensez-vous de la cuisine israélienne ?
G.G. : Je l’ai vraiment vu évoluer. Les chefs israéliens sont tous atypiques et ont appris à faire une très belle cuisine avec leur identité culturelle, leur histoire, leur terroir.
A.J.: Gastronomie et cacherout font-ils bon ménage ?
G.G. : La cacherout n’est pas un problème. Tous les chefs qui viennent en Israël redoutent ce qu’ils pensent être une contrainte. Mais, cuisiner sans beurre ou sans crème n’empêche personne de bien faire son métier. Le plus important étant de choisir de bons produits. Au chef de relever ce défi et de s’adapter. La première fois que j’ai cuisiné cacher en Israël avec le chef israélien Shalom Kadosh, je lui ai demandé de ne pas me lister les interdictions mais de m’apporter les produits avec lesquels je devais travailler.
A.J.: Avez-vous déjà cuisiné cacher à l’Elysée ?
G.G. : Il y a deux semaines pour un dîner en l’honneur du président israélien Reuven Rivlin. On est bien sûr obligé de s’appuyer sur un traiteur cacher pour les moyens techniques. Après dix voyages en Israël, j’avoue que je manie très bien la cacherout.
A.J.: Le Festival a aussi une dimension caritative. Vous animerez un atelier pour des mères détenues en prison et leurs enfants. Une cause qui vous tient à cœur ?
G.G. : Toutes les causes sont nobles. Et nous entendons nous servir de la notoriété du Festival et des Chefs participants pour transmettre les valeurs de la République française, liberté, égalité, fraternité. Pendant cet atelier nous allons cuisiner ensemble et surtout partager. Je ne conçois pas mon métier autrement.
A.J.: Plusieurs chefs israéliens s’imposent à l’étranger. Un succès mérité ?
G.G. : Totalement. Ils exportent leur cuisine mais aussi une mentalité, une culture, une atmosphère que l’on retrouve dans la salle, autour des tables. Tout ce qui fait du déjeuner ou du dîner une expérience unique.
http://www.actuj.com/2019-02/israel/7619-guillaume-gomez-cette-semaine-est-un-pont-entre-nos-deux-pays
Guillaume Gomez : Je ne raterai cette semaine pour rien au monde. C’est un bonheur de faire découvrir Israël et sa culture gastronomique à des chefs français. Ce que je veux avant tout c’est que les chefs aiment Israël comme moi je l’ai aimé dès ma première visite, avec l’envie d’y revenir.
A.J.: Quel est le message du Festival ?
G.G. : On y vient pour partager notre savoir-faire avec celui des chefs israéliens. Cette semaine est un véritable pont entre nos pays et nos cultures.
A.J.: Que pensez-vous de la cuisine israélienne ?
G.G. : Je l’ai vraiment vu évoluer. Les chefs israéliens sont tous atypiques et ont appris à faire une très belle cuisine avec leur identité culturelle, leur histoire, leur terroir.
A.J.: Gastronomie et cacherout font-ils bon ménage ?
G.G. : La cacherout n’est pas un problème. Tous les chefs qui viennent en Israël redoutent ce qu’ils pensent être une contrainte. Mais, cuisiner sans beurre ou sans crème n’empêche personne de bien faire son métier. Le plus important étant de choisir de bons produits. Au chef de relever ce défi et de s’adapter. La première fois que j’ai cuisiné cacher en Israël avec le chef israélien Shalom Kadosh, je lui ai demandé de ne pas me lister les interdictions mais de m’apporter les produits avec lesquels je devais travailler.
A.J.: Avez-vous déjà cuisiné cacher à l’Elysée ?
G.G. : Il y a deux semaines pour un dîner en l’honneur du président israélien Reuven Rivlin. On est bien sûr obligé de s’appuyer sur un traiteur cacher pour les moyens techniques. Après dix voyages en Israël, j’avoue que je manie très bien la cacherout.
A.J.: Le Festival a aussi une dimension caritative. Vous animerez un atelier pour des mères détenues en prison et leurs enfants. Une cause qui vous tient à cœur ?
G.G. : Toutes les causes sont nobles. Et nous entendons nous servir de la notoriété du Festival et des Chefs participants pour transmettre les valeurs de la République française, liberté, égalité, fraternité. Pendant cet atelier nous allons cuisiner ensemble et surtout partager. Je ne conçois pas mon métier autrement.
A.J.: Plusieurs chefs israéliens s’imposent à l’étranger. Un succès mérité ?
G.G. : Totalement. Ils exportent leur cuisine mais aussi une mentalité, une culture, une atmosphère que l’on retrouve dans la salle, autour des tables. Tout ce qui fait du déjeuner ou du dîner une expérience unique.
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