Selon lui, le système doit être installé dans un premier temps dans le quartier touristique de Copacabana, début mars, au moment du Carnaval, grande fête populaire qui attire des centaines de milliers de visiteurs du monde entier.
« Si (les caméras) identifient un individu sous le coup d’un mandat d’arrêt ou si une voiture volée circule dans la zone, un message d’alerte sera envoyé à la voiture de police la plus proche », a expliqué M. Figueiredo.
« C’est un outil fantastique. Il était temps que la police militaire se modernise », a-t-il ajouté.
Rio de Janeiro, qui a organisé avec succès les jeux Olympiques en 2016, fait face depuis lors à une recrudescence de la violence, avec notamment des fusillades très fréquentes impliquant des gangs de narcotrafiquants et les forces de l’ordre qui tentent de s’interposer.
L’an dernier, les festivités du carnaval ont été émaillées par de nombreux incidents dans les quartiers touristiques, notamment près des célèbres plages d’Ipanema et Copacabana.
Les télévisions brésiliennes avaient notamment montré des images choquantes de groupes de jeunes pratiquant l’ »arrastao », vols en bande qui consiste en une sorte de ratissage au pas de course de toutes les personnes que le groupe trouve sur son chemin.
Peu après le carnaval, le président Michel Temer avait signé un décret controversé qui plaçait les forces de sécurité de Rio sous le commandement de l’armée jusqu’à la fin de l’année.
Les autorités locales ont repris la main, sous la houlette du nouveau gouverneur Wilson Witzel, aligné avec la ligne dure du président d’extrême droite Jair Bolsonaro en matière de lutte contre la criminalité.
M. Witzel a notamment évoqué la possibilité d’utiliser des tireurs d’élites pour abattre des criminels armés, même s’ils ne représentent pas une menace pour des policiers.
La presse brésilienne lui prête également l’intention d’acquérir des drones de technologie israélienne dotés de caméras à reconnaissance faciale et capables de tirer à distance sur des narcotrafiquants.
Source MetroTime