Communiqué. Le 10 Février prochain le Campus Francophone de Netanya recevra monsieur Claude Goasguen pour une conférence exeptionnelle sur le thème: La France et Israël, les questions économiques, sociétales et idéologiques qui ont transformé les relations franco-israéliennes ». L’occasion pour la présidente du Campus Francophone, Claude Grundman-Brightman de rendre hommage à cet ami sincére d’Israël.
Merci Haver.
Haver c’est le mot qui convient lorsque l’on veut parler de Claude Goasguen, ancien Ministre et député de la République.Haver parce qu’à l’heure du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Israël, Claude Goasguen symbolise à lui seul l’importance et la portée du lien unissant nos deux pays.Haver car il est un ami fidèle.Haver parce qu’il est celui sur lequel on peut toujours compter quand il s’agit d’Israël.Haver c’est aussi ce lien, ce ‘Hibour’ judéo-chrétien qui fait de Claude Goasguen un homme de foi convaincu, un fervent chrétien luttant pour les valeurs de notre civilisation, la civilisation judéo-chrétienne.
C’est à ce titre qu’il perçoit en Israël une Nation dont il apprécie les choix humains et politiques.Nous étions honorés d’avoir Claude Goasguen comme Président de l’association des amis Français du Collège académique de Netanya pendant six années.Durant son mandat, il a été d’un immense soutien. Il a notamment permis à notre collège et plus particulièrement au Campus Francophone de se faire un nom tant auprès des décideurs Français, qu’auprès de la communauté juive de France dont il est plus qu’un proche : un ami aimé et respecté.C’est un homme d’engagement qui parle haut et fort, un tribun qui ose énoncer et dénoncer les vérités, même les plus déplaisantes, y compris lorsqu’elles vont à l’encontre de la position officielle.C’est la raison pour laquelle nous aurons le plaisir de recevoir, une fois de plus, notre ami, M. Claude Goasguen.
Nous tenterons ainsi d’analyser une situation aussi complexe qu’essentielle, la relation bilatérale entre la France et Israël. Nous aborderons, tout à la fois, les partenariats civils, la coopération remarquable dans le domaine des renseignements, de la recherche médicale ainsi que de la « high-tech » ; mais aussi les quelques désaccords que nous pouvons avoir avec la position quasi systématique du Quai d’Orsay et de l’Elysée, en défaveur d’Israël, sur les questions concernant du processus de Paix et son traitement devant la communauté internationale.Ce désaccord peut s’illustrer à travers la question de Jérusalem. En effet, là où l’Histoire retenait l’ouverture de l’ambassade américaine dans la capitale d’Israël, en France, on s’inquiétait de la mort d’émeutiers et autres terroristes tentant de s’infiltrer au Sud d’Israël.C’est ce décalage qui « fait particulièrement mal ».
Précisément parce que, pendant des années, nous considérions qu’entre cette France des droits de l’Homme, qui portait sur les fonts baptismaux un Israël naissant, à travers le général Koenig, qui fut celui qui, à la tête des brigades juives, mena un combat héroïque contre le nazisme ; et la société israélienne, un lien indefectible s’était noué. En effet, malgré la petite phrase de De Gaulle devenue célèbre, la société française se sentait proche d’Israël, ce qui rendait « de facto » la vie de la communauté Juive de France bien plus facile.Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’antisémitisme virulent qui sévit de nos jours dans l’hexagone ne trouve  pas de véritable réponse qu’elle soit républicaine, judiciaire ou policière. Le danger est permanent pour nos compatriotes juifs de France. Ce fléau de l’antisémitisme est également l’un des combats de Claude Goasguen.
Il le mena notamment en étant au premier rang des dénonciateurs de Durban, car il sait que nos destins, juifs et chrétiens, sont liés.La France d’aujourd’hui est confrontée à de nombreux défis sociétaux. Ces derniers ont des conséquences sérieuses et tangibles en matière de politique étrangère. Un pays qui se fragilise à l’intérieur voit son pouvoir et son influence diminuer à l’extérieur. Un pays qui se fragilise à l’intérieur voit aussi grandir les extrêmes de tous bords, qui mettent en danger la démocratie, les droits de l’homme et finissent par, « comme d’habitude », cibler les juifs.Aussi, Claude Goasguen était de ceux qui, par respect et solidarité, portaient la kipa au moment des terribles attentats de Toulouse et de l’Hyper casher ; parce qu’à ce moment la, lui, le démocrate chrétien et républicain, était également cet Homme juif à qui il souhaitait rendre hommage.
Ce rendez-vous du 10 février 2019 se fera dans un format de dialogue avec le Dr. Arie Bensemhoun, Directeur exécutif d’ELNET France, lui aussi Haver et partenaire de notre Campus. ELNET est une organisation internationale, qui œuvre à la promotion et au renforcement des liens entre la France et Israël. ELNET France organise, chaque année, des dizaines de délégations de décideurs politiques, d’hommes d’affaires et de journalistes en Israël, afin de leur faire toucher du doigt la réalité d’Israël. Dans l’autre sens, ELNET France, fait également venir en France des personnalités israéliennes de haut niveau, à même d’exposer et d’expliquer les problématiques et points de vue israéliens directement aux responsables français, dans le but de faire entendre une voix qui n’a malheureusement que très peu d’écho dans les médias.
Ce fut notamment le cas avec la visite historique du porte-parole de Tsahal, qui s’est exprimé, en hébreu et pour la première fois, devant la commission des affaires de défense et de sécurité à l’Assemblée Nationale. Cet exercice compliqué a permis de clarifier un certain nombre de sujets et de points clefs aux parlementaires français.Cet événement du 10 février prochain sera donc, pour notre Campus, l’occasion de saluer l’engagement de Claude Goasguen et la synergie de ses actions avec celles d’ELNET mais aussi et surtout, d’entendre son analyse, présente et à venir, d’une relation qui lui est chère, la relation Franco-Israélienne.C’est là la vocation du Campus Francophone, dans ce cycle « Israël à l’Heure des Nations », que d’offrir à un public toujours plus nombreux l’occasion de s’interroger, en compagnie et au plus près de personnalités de haut niveau, sur toutes les problématiques cruciales qui nous concernent tous.C’est avec fierté et émotion que nous constatons le succès croissant de ces rencontres qui nous permettent de mener à bien notre mission première, l’intégration  universitaire d’étudiants Français en Israël, tout en nous offrant la possibilité d’accroitre nos effectifs, tant quantitativement que qualitativement.Merci Haver.

Partager :