Le retrait d’Israël de l’UNESCO est entré en vigueur le 1er janvier. Pour mieux comprendre les conséquences, Actualité Juive a rencontré Yigal Palmor, actuel Directeur de la communication de l’Agence Juive, qui fut, entre autres, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Israël ne fait plus partie de l’UNESCO, les Etats-Unis non plus ou plutôt devrions-nous inverser l’ordre car si l’on en croit Yigal Palmor, il ne s’agit pas, à l’origine, d’une décision israélienne. On s’en souvient, Jérusalem avait emboîté le pas à Washington quelques jours après qu’elle eut annoncé son propre départ de l’institution à cause de sa partialité à l’égard d’Israël. « A partir du moment où les Etats Unis annoncent qu’ils se retirent à cause du traitement que l’UNESCO réserve à Israël, Israël ne pouvait pas faire autrement », explique Palmor. Il admet toutefois que « l’accumulation des votes chaque fois plus politisés et plus outranciers contre Israël à l’Assemblée Générale rendait la collaboration de plus en plus difficile ».
Malgré tout, Israël n’avait pas envisagé de quitter l’UNESCO conscient que les pays hostiles à Israël, ou votant avec ces pays hostiles, n’auraient pas été impressionnés le moins du monde. De plus, ajoute-t-il, les votes pervers auraient continué « sans qu’Israël ne puisse faire entendre sa voix pour atténuer les dégâts ». Un départ qualifié par la direction de l’UNESCO de préjudiciable pour le multilatéralisme et l’universalité, et de frustrant après que l’institution a déployé dernièrement de nombreux efforts afin de rectifier sa position. Plusieurs résolutions anti-israéliennes avaient même été freinées. De l’avis de Palmor, Israël et les Etats-Unis pourraient réintégrer l’organisation si les circonstances diplomatiques s’y prêtent. « Déjà en 1984, rappelle-t-il, les Etats-Unis s’en étaient écartés à cause de son biais anti-israélien et de la corruption qui y régnait pour y revenir en 2003. Israël avait, quant à lui, réduit sa représentation à un simple Conseiller d’ambassade ».
Ce n’est qu’en 1992 que la diplomatie israélienne revint à l’UNESC0 avec la nomination, pour la première fois depuis de longues années, d’un Ambassadeur à part entière, Eliezer Palmor, le père d’Yigal. « Il est accueilli chaleureusement, par le Directeur général Federico Mayor, grand ami d’Israël, qui profite de ce retour pour rehausser la coopération de l’organisation avec Israël », raconte-t-il. Désormais même si Israël peut continuer à siéger dans diverses commissions et à participer à des projets éducatifs menés par l’organisation – dont plusieurs en cours qui ne peuvent être remis en question – « il ne pourra le faire qu’en tant qu’observateur et donc n’exercer que peu d’influence sur les débats », regrette Yigal Palmor.
Les votes pervers auraient continué
Ce départ prive de plus l’Etat hébreu d’une plateforme importante qui permet d’élargir la coopération et de prendre part à des programmes auxquels participent de nombreux pays, dont certains avec lesquels Israël n’a que peu, voire aucun contact. « L’isolement est ce que tentent de nous imposer les boycotteurs, l’ouverture vers le monde et la présence active sur la scène internationale sont les meilleures réponses que nous pouvons y apporter », rappelle l’ex-porte-parole de la diplomatie israélienne.
Malgré tout, Israël n’avait pas envisagé de quitter l’UNESCO conscient que les pays hostiles à Israël, ou votant avec ces pays hostiles, n’auraient pas été impressionnés le moins du monde. De plus, ajoute-t-il, les votes pervers auraient continué « sans qu’Israël ne puisse faire entendre sa voix pour atténuer les dégâts ». Un départ qualifié par la direction de l’UNESCO de préjudiciable pour le multilatéralisme et l’universalité, et de frustrant après que l’institution a déployé dernièrement de nombreux efforts afin de rectifier sa position. Plusieurs résolutions anti-israéliennes avaient même été freinées. De l’avis de Palmor, Israël et les Etats-Unis pourraient réintégrer l’organisation si les circonstances diplomatiques s’y prêtent. « Déjà en 1984, rappelle-t-il, les Etats-Unis s’en étaient écartés à cause de son biais anti-israélien et de la corruption qui y régnait pour y revenir en 2003. Israël avait, quant à lui, réduit sa représentation à un simple Conseiller d’ambassade ».
Ce n’est qu’en 1992 que la diplomatie israélienne revint à l’UNESC0 avec la nomination, pour la première fois depuis de longues années, d’un Ambassadeur à part entière, Eliezer Palmor, le père d’Yigal. « Il est accueilli chaleureusement, par le Directeur général Federico Mayor, grand ami d’Israël, qui profite de ce retour pour rehausser la coopération de l’organisation avec Israël », raconte-t-il. Désormais même si Israël peut continuer à siéger dans diverses commissions et à participer à des projets éducatifs menés par l’organisation – dont plusieurs en cours qui ne peuvent être remis en question – « il ne pourra le faire qu’en tant qu’observateur et donc n’exercer que peu d’influence sur les débats », regrette Yigal Palmor.
Les votes pervers auraient continué
Ce départ prive de plus l’Etat hébreu d’une plateforme importante qui permet d’élargir la coopération et de prendre part à des programmes auxquels participent de nombreux pays, dont certains avec lesquels Israël n’a que peu, voire aucun contact. « L’isolement est ce que tentent de nous imposer les boycotteurs, l’ouverture vers le monde et la présence active sur la scène internationale sont les meilleures réponses que nous pouvons y apporter », rappelle l’ex-porte-parole de la diplomatie israélienne.
http://www.actuj.com/2019-01/israel/7524-unesco-c-est-bon-pour-israel