Intel demande au gouvernement israélien une subvention sans précédent de 4 milliards de NIS – 10% de l’investissement.
Intel prévoit d’investir 40 millions de NIS (11 milliards de dollars) dans la construction d’une nouvelle usine à Kiryat Gat et a demandé à l’État une subvention représentant 10% de l’investissement. Si le plan se concrétise, ce sera le plus gros investissement jamais réalisé par le fabricant de puces en Israël. Si la demande de la société est acceptée, elle pourrait atteindre 4 milliards de NIS, un record également.
Ce montant viendrait s’ajouter aux investissements de 18 milliards de NIS à Kiryat Gat et à la subvention de 3 milliards de NIS approuvée l’année dernière.
Les discussions sur l’investissement entre Intel et le ministère des Finances ont débuté il y a quelques semaines sous la direction du directeur général du ministère des Finances, Shai Babad, au nom de son ministère. Quand les négociations ont commencé, elles devaient être courtes, mais les discussions se poursuivent malgré des élections anticipées. Pour autant que l’on sache, le ministre des Finances, Moshe Kahlon, n’est pas directement impliqué dans les pourparlers et donne à Babad les mains libres pour les mener. Le ministère de l’Économie et de l’Industrie, qui avait été très impliqué dans les contacts avec Intel par le passé, n’a jusqu’à présent pas pris une part importante aux négociations. Le ministère des Finances et Intel ont refusé de répondre aux questions sur le sujet.
La direction mondiale d’Intel n’a pas encore pris de décision finale concernant l’investissement en Israël. Intel dit que l’usine sera probablement construite en Irlande, aux États-Unis ou en Israël. Et que, pour répondre à cette demande, l’unité d’économiste en chef du ministère des Finances avait élaboré un avis indiquant que l’investissement remplissait les conditions requises pour bénéficier d’une assistance de la part de l’État, avec à sa tête le retour sur investissement. Dans le même temps, il n’est pas clair si l’avis fait référence à des considérations macroéconomiques allant au-delà des chiffres significatifs de l’investissement, y compris en ce qui concerne une augmentation aussi importante de la présence d’Intel affectera la dépendance de l’économie israélienne vis-à-vis de la société américaine.
Source : israelValley & Globes