La banque J. Safra Sarasin développe ses activités liées à Israël

L’établissement bâlois reprend la clientèle de la banque Hapoalim en Suisse, soit entre 5 et 7 milliards de francs d’actifs, et va prochainement s’établir en Israë. Nouvel «asset deal» pour J. Safra Sarasin. La banque bâloise acquiert la clientèle du groupe israélien Hapoalim en Suisse et au Luxembourg. Soit de 5 à 7 milliards de francs d’actifs détenus par des clients européens et israéliens, pour un montant non dévoilé. Les gestionnaires de ces clients, soit plusieurs dizaines de spécialistes, intégreront les effectifs de J. Safra Sarasin en Suisse ou au Luxembourg. La banque, en mains de la famille Safra, gérait 156 milliards de francs fin juin, pour environ 2200 collaborateurs.

«Il est stratégique pour nous de développer notre clientèle israélienne, car elle est majoritairement composée d’entrepreneurs, souvent jeunes, sophistiqués et exigeants», explique au Temps le président de J. Safra Sarasin, Ilan Hayim.

Marché dynamique et jeune

Le dynamisme de l’économie israélienne, orientée vers les nouvelles technologies, en fait un marché intéressant pour la gestion de fortune. La plupart des grandes banques privées suisses sont présentes sur le territoire israélien, où s’apprête à les rejoindre J. Safra Sarasin. «Suite à cette transaction, nous allons établir une présence en Israël, dès que nous aurons reçu les autorisations nécessaires», poursuit Ilan Hayim.
Les principaux marchés de la banque bâloise sont actuellement la Suisse, l’Asie et l’Europe, loin devant la clientèle israélienne. L’établissement compte poursuivre ses acquisitions, «idéalement au rythme d’une ou deux opérations par an comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant, nous sommes à l’affût», précise son président.

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