Ces précieux conseils ont été communiqués par un expert israélien, officier et spécialiste de l’antiterrorisme au sein de la brigade spéciale de la police israélienne. Par définition, on ne sait jamais quand un attentat interviendra. Comment réagir lorsque qu’une bombe explose ou que des coups de feu retentissent autour de vous ?
Voici quelques clés qui vous feront adopter les bons réflexes.
1. L’explosion d’une bombe. Vous disposez de deux secondes pour vous plaquer au sol. Vous devez le faire au moment où vous entendez la déflagration. Immédiatement vous sentirez la pression et la température augmenter subitement. C’est le premier effet qui doit vous alerter, sans réfléchir couchez-vous ! Vient ensuite, l’onde de choc (le blast) qui précède le moment où tout volera en éclat autour de vous. C’est l’instant le plus dangereux, car la plupart des futurs victimes sont encore debout et sont percutés par des éclats.
Dans les forces spéciales israéliennes, on s’entraine à se coucher très rapidement et l’on constate d’abord que l’exercice est tout à fait possible et ensuite qu’il est salutaire, car la plupart des personnes ne sont pas touchées (juste un peu sonnées) une fois soumises « à l’altitude zéro », selon le jargon des sauveteurs. Si vous parvenez encore réfléchir dans ces conditions, pensez à vous boucher les oreilles et à ouvrir la bouche, pour protéger les tympans et éviter la compression des poumons.
2. Dans le cas où un homme armé ouvre le feu près de vous, là encore, le premier réflexe est de se baisser. Les tireurs suivent pratiquement tous la même logique (sauf dans la dernière fusillade à Las Vegas), ils « arrosent » leur entourage à une certaine hauteur (la poitrine). Votre premier réflexe sera de vous projeter au sol les deux mains en avant (et non pas en vous agenouillant puis en vous couchant car vous perdez un temps précieux). En sortant du champ du tireur, vous devez en même temps examiner la situation et déterminer les meilleures issues possibles par lesquelles vous vous enfuirez, toujours en rampant. Si aucune fuite n’est possible, il vous reste encore l’option de « faire le mort », les terroristes étant 1000 fois encore plus stressés que vous ne feront pas la différence avec leurs victimes réelles.
Source : https://www.coolamnews.com