Le système éducatif israélien comporte de nombreuses originalités dont un programme spécial pour les enfants montrant des capacités intellectuelles et créatives particulières. A l’âge de 7 ans, les élèves israéliens passent des tests d’évaluation et 2% d’entre eux en moyenne se voient proposer de participer à un programme pour les enfants à fort potentiel, nommé Mehounanim.
Les écoles accueillant ce programme sont réparties dans tout le pays. Sur les 6 jours de classe hebdomadaire, les élèves étudient durant 5 jours dans une classe normale et un jour par semaine les “Mehounanim” se réunissent pour étudier ensemble des sujets originaux ne figurant pas au programme classique comme l’astrophysique, la chimie ou les arts. (Source : siliconwadi.fr)

Les enfants surdoués, classés parmi les 2 % des meilleurs élèves de leurs classes et ayant été soumis à des tests d’aptitude, participent à des programmes particuliers dans des écoles spéciales à plein temps ou à des activités extra-scolaires spécialement conçues pour eux.
Les classes pour surdoués sont caractérisées par le niveau des élèves et de leurs études ; l’accent y est mis non seulement sur l’acquisition de connaissances et la compréhension, mais aussi sur l’application à d’autres disciplines des concepts acquis. Les élèves apprennent à faire de la recherche et à traiter la documentation de façon indépendante.
Afin de leur assurer la meilleure intégration possible dans la vie sociale et professionnelle, les enfants handicapés physiquement, mentalement ou en difficulté scolaire sont placés dans les cadres adéquats, en fonction de la nature de leur handicap.
Tout est fait pour garantir leur insertion sociale et communautaire. Certains sont accueillis dans des établissements spéciaux tandis que d’autres suivent les cours des écoles régulières où ils bénéficient de cours d’appoint  et de cours particuliers.
La responsabilité des programmes est assumée par des spécialistes des problèmes de santé, des psychologues, des travailleurs sociaux et des éducateurs ayant reçu une formation particulière, avec la participation des parents et des services de soutien communautaires.
Une commission établie par la loi et nommée par le ministère de l’Education décide de l’admission de jeunes handicapés de 3 à 21 ans dans les établissements d’éducation spéciale.

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