Depuis le début de l’année, il est demandé aux utilisateurs de Waze de signaler non seulement les bouchons et les accidents mais également les animaux écrasés. L’association SPNI (Société israélienne pour la protection de la nature) collecte les données avec, pour objectif, de diminuer le nombre d’animaux victimes de la circulation.
Waze a reçu plus de 12 000 notifications. Les usagers de la route jouent vraiment le jeu et la SPNI s’en félicite mais les chiffres montrent une triste réalité. „Ils signifient en effet que 12 000 animaux au moins ont perdu la vie“ a déclaré Shmulik Yedvab, le président de la SPNI.
La route 2 de Tel-Aviv à Haïfa est la plus meurtrière pour la faune sauvage avec plus de 700 cas signalés. La SPNI est néanmoins convaincue qu’une amélioration est possible et que la coopération avec les usagers de la route conduira à la mise en place d’autres mesures préventives. (http://israelentreleslignes.com)
La mortalité animale sur les routes est la conséquence de collisions de la faune avec des véhicules. Elle concerne de nombreuses espèces : grands et petits mammifères, oiseaux, batraciens, insectes, etc. Les animaux y sont souvent tués alors qu’ils étaient en train de manger, ou en cours de dispersion. C’est une source importante de menace pour la biodiversité. Les grands carnivores (loups, lynx et grizzly) ainsi que les animaux lents (ex : tortues et salamandres) sont particulièrement victimes de la mortalité routière

 Les amphibiens comptent parmi les espèces qui sont les plus touchées par la mortalité routière (jusqu’à plus d’une centaine d’individus par nuit et par point de passage là où leurs itinéraires de migration printanière entre les zones d’hivernage et les zones de ponte croisent nos voies de circulation). Les écoducs destinés à leur permettre de traverser à moindre risque sont dits batrachoducs ou crapauducs
 Les crapauds sont protégés de la plupart des prédateurs par la toxicité de leur mucus, aussi ne craignent-ils pas les espaces découverts, dont les routes où face aux voitures. Ils sont, de plus, desservis par leur lenteur. Sur leurs axes de migrations, les crapauds meurent par dizaines à centaines, ainsi écrasés.

 

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