A. Simone Veil. » Le Conseil Pasteur-Weizmann est le symbole même d’une concertation au plus haut niveau entre scientifiques pour l’amour de la science et pour le bien de l’homme, au-delà des frontières « .
En décembre 1974, Robert Parienti, Délégué Général de l’Institut Weizmann pour l’Europe, était reçu par le Ministre de la Santé, Madame Simone Veil. Au cours de cette entrevue, où fut évoqué l’isolement dans lequel vivaient les chercheurs israéliens, Simone Veil émit pour la première fois l’idée d’un jumelage entre l’Institut Pasteur et l’Institut Weizmann et assura Robert Parienti de son soutien actif pour le cas où cette idée serait retenue à Pasteur et à Weizmann.
Quelques semaines plus tard, André Lwoff se rendit à l’Institut Weizmann en compagnie de Robert Parienti. Et c’est dans l’avion qui les emmenait vers Israël que naquit l’idée d’associer officiellement l’Institut Pasteur et l’Institut Weizmann dans la lutte contre le Cancer, une action incontestable, placée hors de portée de toute critique sectaire ou politique.
B. Santé. La réunion de la technologie et de la santé est une spécialité en Israël. Digisense, une startup basée près de Tel-Aviv, a mis au point un objet disposant de plusieurs capteurs afin de faire le suivi en temps réel des paramètres vitaux des enfants en bas âge. En fixant l’objet avec une bande velcro sur la couche, les parents reçoivent un ensemble de données sur la présence ou non d’urine, de selles, mais aussi l’irritation de la peau, la température corporelle et extérieure, les déplacements de l’enfant et même son rythme cardiaque.
L’application envoi des alertes quand un des paramètres virent au rouge. Digisense adapte également cet objet pour les adultes et les personnes âgés victimes de fuite urinaire. Déjà présent l’année dernière au CES, les fonctionnalités ont été enrichi par la startup.
C. DORMIR. En provenance d’Israël 2Breathe développe une ceinture connectée d’aide à l’endormissent vendue au prix de 180 dollars. 58 % des adultes éprouvent des difficultés à s’endormir. L’objet connecté en Bluetooth analyse les mouvements de respiration de l’utilisateur. 2Breathe transforme cette donnée en tonalités sonores.
La personne qui souhaite s’endormir suit alors ces sons avec sa respiration en prolongeant l’expiration. Les sons s’adaptent automatiquement aux changements de rythme respiratoire. L’appareil s’éteint automatiquement quand la personne s’est endormie et l’application retranscrit le lendemain comment cette étape essentielle s’est produite. Cette innovation mélange de technique ancestrale et de technologie a reçu un innovations Awards au CES 2017.
D. CYBER. (Le Parisien). La société privée israélienne CyberGym a établi son quartier général à Hadera, à 50 km au nord de Tel-Aviv, près d’une centrale électrique bâtie sur le front de mer. Bienvenue dans un camp d’entraînement inédit, pour un conflit sans uniforme ni ligne de front. Un conflit dont Israël veut occuper l’avant-poste : la cyberguerre.
CyberGym, créé il y a quatre ans, propose un jeu de rôle grandeur nature pour responsables informatiques, cadres d’entreprise et même agents de l’Etat, inquiets de la vulnérabilité grandissante des systèmes interconnectés.
Depuis son QG, une reproduction de la salle de contrôle d’une centrale thermique, l’équipe des «bleus» doit protéger son système informatique des attaques conduites par les «rouges». Ces derniers, «the bad guys», (les «méchants»), oeuvrent depuis leurs claviers, dans un autre bungalow. «C’est comme à la boxe, lance Ofir Hason, le cofondateur de l’entreprise. Avant de vous lancer dans un match, vous avez envie d’évaluer l’effet d’un coup de poing. Ici, vous avez l’opportunité de le faire sans risque.» Mais se former à l’art de la guerre informatique a un coût : de 100 000 à 300 000 $ (entre 87 000 et 262 000 €) la semaine… »