Selon des résultats analysés par IsraelValley, et selon des chiffres officiels publiés par l’OCDE, Israël a 3,4 docteurs pour 1000 habitants. Alors que la moyenne des pays de l’OCDE est de 3,1 pour 1000.
L’analyse de la proportion de médecins par pays livre une vision d’ensemble assez fidèle des inégalités de santé dans le monde. Il existe un écart abyssal entre les pays les mieux lotis et les pays les plus démunis : là où Cuba compte 672 médecins pour 100 000 habitants, l’Ethiopie n’en compte que trois…
De chaque côté de l’échelle, un groupe se démarque du reste. Les pays riches se caractérisent tous par un nombre de médecins bien supérieur à 200 pour 100 000 habitants, tandis que, en bas de l’échelle, les pays d’Afrique subsaharienne se distinguent par un très faible niveau, généralement inférieur à 20 médecins pour 100 000 habitants.
Bien d’autres facteurs jouent (hygiène, alimentation, conditions de travail, etc.), mais les conséquences de cette situation en matière de santé sont importantes. Les pays d’Afrique subsaharienne connaissent une plus forte mortalité infantile et des épidémies plus fréquentes (Sida, tuberculose, etc.), ce qui vient peser de façon considérable sur les espérances de vie, qui stagnent voire diminuent dans la région.
En parallèle, on observe que les ex-pays de l’Est ont une proportion de médecins élevée (souvent supérieure à 300 pour 100 000), en dépit de niveaux de vie qui ne sont pas parmi les plus hauts. On peut y lire le résultat de l’héritage du modèle communiste, dans lequel le système de santé était particulièrement développé. Il faut utiliser ces données avec précaution : certes, on a une probabilité supérieure d’être mieux soigné dans un pays qui compte 300 médecins pour 100 000 habitants que dans celui qui en compte 3 pour 100 000, mais le nombre n’est pas toujours synonyme de qualité.