Un tiers des start-up présentes à la première édition de VivaTech étaient étrangères. Cette année, c’est du 50-50 ! La tendance se confirme aussi chez les intervenants, dont la catégorie poids lourds s’élargit avec la participation en hausse de pointures internationales.
La Chine, superpuissance numérique, frappe fort. Daniel Zhang, PDG d’Alibaba, numéro un du commerce en ligne dans l’empire du Milieu, et Yuanqing Yang, PDG de Lenovo, le fabricant de PC qui tente de se faire une place dans le marché très disputé des smartphones, seront présents le jeudi 15 juin. De son côté, Sy Lau, vice-président de Tencent, le propriétaire de WeChat – réseau social revendiquant près de 900 000 utilisateurs —, et qui vient d’intégrer le top 10 des sociétés les mieux cotées au monde, participera à une conférence sur «l’impact social» du numérique.

La présence de ces mastodontes, les seuls capables de rivaliser avec les géants américains, n’impressionne pas Google, qui sera encore de la partie. Présent en 2016, Eric Schmidt, le président exécutif d’Alphabet, la maison-mère du moteur de recherche le plus utilisé en France, revient Porte de Versailles, aux côtés d’autres têtes d’affiche américaines, dont Catherine Powell, présidente d’Euro Disney. Yossi Vardi, lui, représentera le dynamisme entrepreneurial en Israël, sans toutefois faire de l’ombre aux grands patrons français. Bernard Arnault (LVMH, propriétaire du «Parisien – Aujourd’hui en France»), Isabelle Kocher (Engie) ou encore Stéphane Richard (Orange) prendront le micro pour présenter les innovations de leurs groupes respectifs.

Côté licornes, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars, le Français Frédéric Mazzella (BlaBlaCar) croisera le cofondateur du service de paiement en ligne Stripe, un certain John Collison. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais sachez que cet Irlandais de 26 ans est le plus jeune milliardaire au monde ! A noter aussi la présence de Kira Radinsky, alias l’Oracle du Net. L’Israélienne débarque à Paris pour parler de son invention : un algorithme prédisant les achats des clients.

Source : Le Parisien Economie

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