Israël est devenu l’un des plus grands investisseurs étrangers dans l’immobilier commercial aux États-Unis au cours des dernières années, et compte tenu de la taille et la population d’Israël, cette évolution est remarquable. À New York seulement, au cours de la dernière décennie, les investisseurs israéliens ont été les quatrièmes acheteurs transfrontaliers.
De nombreux propriétaires et promoteurs immobiliers américains ont également visité la Bourse de Tel-Aviv pour obtenir des fonds institutionnels israéliens pour leurs projets aux États-Unis par le biais d’obligations. En effet, plus de 1 milliard de dollars de ces obligations israéliennes ont été émises depuis 2008.
Les faibles taux d’intérêt et la réduction des émissions d’obligations d’Etat à long terme ont conduit les investisseurs institutionnels israéliens à rechercher d’autres options de placement et à accroître leur exposition aux investissements mondiaux.
En moyenne, les grands investisseurs institutionnels israéliens consacrent 7% de leurs fonds gérés à des actifs alternatifs. Parmi eux, un pourcentage important est alloué aux investissements immobiliers. Les petits investisseurs institutionnels attribuent également un pourcentage croissant de leurs fonds aux investissements immobiliers.
Nombre de ces institutions israéliennes investissent directement dans des transactions immobilières, ce qui donne aux investisseurs plus de contrôle sur les succès ou les échecs de l’investissement et, structurellement, place les investisseurs beaucoup plus près des actifs immobiliers sous-jacents que par l’achat d’obligations à la Bourse de Tel Aviv.
Une grande majorité de ces investisseurs génèrent des revenus en produisant des biens immobiliers multifamiliaux, de bureau et de détail.
Parmi les exemples de transactions publiées récemment, mentionnons l’achat du bâtiment Brill à New York par Halman Aldubi dans le cadre d’une entente de 310 millions de dollars, l’achat de deux portefeuilles multifamiliaux à Atlanta et au Texas par Psagot Investment House pour 182 millions de dollars et l’achat de trois portefeuilles multifamiliaux en Caroline du Nord par Migdal Insurance pour 167 millions de dollars.
Autres deals notables : le partenariat entre Silverstein Properties, Menora, Psagot et Amitim Pension Funds pour l’acquisition de portefeuilles multifamiliaux de 400 millions de dollars aux États-Unis et le financement mezzanine de 52 millions de dollars consenti par Harel Insurance et la famille Kushner à JDS Development et au groupe Chetrit pour leur nouveau projet de développement à Brooklyn.
En conclusion, nous constatons un afflux croissant de capitaux institutionnels israéliens directement dans les projets immobiliers américains. Les propriétaires et les promoteurs peuvent considérer le capital israélien comme une nouvelle source de financement alternatif.
Attendu que ces investisseurs continuent d’acquérir des connaissances et de la sophistication dans ces transactions, ils deviendront des partenaires inestimables pour le succès de ces projets à long terme .
Source : Algemeiner.com – Traduction Judith Douillet
Source: Alliance