Les entreprises s’efforcent de rester aussi neutres que possible devant les secousses périodiques du monde politique, des media et de l’opinion publique.
Les entrepreneurs français continueront à développer leurs contacts avec les entreprises israéliennes parce que c’est leur intérêt.
Mais on ne peut se voiler la face devant la détérioration de l’image de la France en Israël à la suite des votes de la France à l’Unesco, à l’ONU et au Conseil de Sécurité du 23 décembre.
En France, ce que retiennent les media et l’opinion publique, c’est qu’Israël est le seul coupable du blocage du processus de paix qui passe par 2 états pour 2 peuples.
Nier ou ignorer les liens entre Jérusalem et le Judaïsme, est évidemment une ineptie, mais ne pas désigner clairement les responsables du terrorisme et des atteintes à la sécurité d’Israël est une faute politique majeure entérinée par le vote de la France au Conseil de Sécurité du 23 décembre.
En France, ne devrions nous pas être cohérent entre la Place Beauvau et le Quai d’Orsay quand il s’agit de terrorisme?
Comment ne pas préciser que l’Autorité Palestinienne doit mettre fin à l’enseignement de la haine des Juifs et d’Israël, ne peut donner des noms de « martyrs » à des lycées. Serait il acceptable en France que le Président de la République aille présenter ses condoléances aux familles des terroristes ?
Le président du Medef israélien a dit que si on lui avait donné mission de négocier, avec son homologue palestinien, un accord de paix entre Israël et la Palestine, cela aurait été fait et bien fait depuis longtemps. Shimon Peres a dit qu’il y a 2 choses qu’on ne peut pas faire en public, l’amour et la paix. Espérons que le réalisme reprendra le dessus.