IsraelValley a reçu des éléments qui prouvent que les exposants israéliens rejetés de Eurosatory sont VRAIMENT en colère et échangent des messages pour tenter de contrecarrer légalement la décision d’empêcher Israël d’être au Salon.

SELON T.O.I : « Le salon Eurosatory fait appel de la décision d’interdire les sociétés israéliennes.

Pour Coges Events, « cette ordonnance de jugement va au-delà de la décision prise il y a deux semaines par les autorités gouvernementales françaises »

Des visiteurs sur le stand d'Israel Aerospace Industries (IAI), au salon international de la défense terrestre et aérienne et de la sécurité Eurosatory, à Villepinte, dans la banlieue nord de Paris, le 13 juin 2022. (Crédit : Emmanuel Dunand/AFP)

Les organisateurs du salon de défense Eurosatory ont annoncé samedi avoir l’intention de faire appel de l’interdiction par la justice de la participation des industriels israéliens de l’armement à cet événement qui ouvre lundi près de Paris.

« Coges Events a décidé de faire appel de cette décision dans les plus brefs délais », indique la société dans un communiqué transmis en soirée à l’AFP, moins de 24 heures après que le tribunal de Bobigny l’a annoncée.

Le 31 mai, Coges Events avait révélé que le gouvernement français avait annulé la participation des industriels israéliens de l’armement à Eurosatory, après qu’une frappe, visant deux terroristes haut placés du groupe terroriste palestinien du Hamas, aurait également touché une zone du quartier Tel al-Sultan de Rafah, dans l’ouest de la ville, où des milliers de personnes s’étaient réfugiées. La frappe a déclenché des incendies qui ont englouti plusieurs tentes et abris.

Toutefois, quatre ONG avaient déposé un recours en référé, estimant que l’annulation des participants israéliens ne suffisait pas à mettre fin « au risque de dommage imminent et de trouble manifestement illicite », selon un arrêt consulté par l’AFP.

Le tribunal a enjoint à Coges Events de faire interdire « la participation sous quelques formes que ce soit, des industriels de l’armement israéliens et de toute personne salariée ou représentante des entreprises d’armement israéliens, ainsi que de toute personne physique ou morale susceptible d’opérer comme leur courtier ou leur intermédiaire ».

Il a en outre interdit « aux autres entreprises ou exposants d’accueillir sur leur stand des représentants d’entreprises israéliennes en matière d’armement, de vendre ou faire la promotion d’armes israéliennes ».

Pour Coges Events, « cette ordonnance de jugement va au-delà de la décision prise il y a deux semaines par les autorités gouvernementales françaises », justifiant la décision des organisateurs de faire appel.

Un peu plus de 2 000 exposants sont inscrits pour Eurosatory, un salon international de défense et de sécurité terrestre, qui aura lieu de lundi à vendredi à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, au nord de Paris. Soixante-quatorze entreprises israéliennes, dont les principaux industriels de défense d’Israël devaient y participer, selon les organisateurs.

La guerre a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 251 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Plus de 37 200 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.

Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre ». Times of Israel

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