Révélations de la presse américaine. A la suite de négociations secrètes ente Saoudiens et Israéliens, la compagnie El Al devrait pouvoir survoler l’Arabie Saoudite dans les prochains mois.
Selon Le Figaro, El Al n’est pas la seule compagnie obligée de contourner des pays à risques : « Aujourd’hui Air France a interdiction de survoler le Yémen, la Syrie, l’Irak et la Lybie. «Nous avons reçu des consignes, l’EASA interdisant le survol de ces pays», explique un porte-parole. L’interdiction est aussi appliquée à l’Ukraine, à l’exception des vols à destination de Kiev.
Mais des mesures strictes sont aussi observées au-dessus de l’Afghanistan, du Pakistan, du Soudan et du Sud-Soudan. Les avions doivent respecter un palier d’altitude minimum de 24.000 pieds, soit 7300 mètres. Des zones tampons, «latérales et verticales sont aussi prises en compte», à la discrétion de la compagnie française. Pour les routes détournées, tout est réglé par les autorités des pays concernés. «Qu’il s’agisse de la régulation, ou des paliers de vols», indique Gérard Feldzer ».
L’entourage de Benyamin Netanyahou a confirmé l’information au quotidien britannique The Guardian. L’avion du Premier ministre est interdit de survol de plusieurs pays musulmans, dont le Pakistan.
L’Indonésie abrite la plus grande population de musulmans du monde et soutient fermement la cause palestinienne. Cette restriction ne participe pas d’une politique de discrimination formelle à l’encontre d’Israël, mais de sanctions prises dans le cadre de certains échanges commerciaux et déplacements. Les Israéliens profitent d’ailleurs de la politique d’exemption de visa, au même titre que 83 autres pays.