Symbole important. C’est à la Tour Shalom (Paix) que des israéliens et marocains se sont rassemblés récemment à Tel-Aviv. La Tour Shalom (Migdal Shalom) est une haute tour de bureaux de 33 étages et de 127 m de hauteur à Tel-Aviv, la première à avoir été édifiée en Israël. À l’époque de son achèvement en 1965, elle rivalisait avec les plus hauts bâtiments des villes européennes et était la plus haute du Moyen-Orient.

EVENEMENT. Plus de 75 participants étaient hier soir rassemblés, dans une ambiance très chaleureuse, au 33ème étage de la Tour Shalom à l’occasion du lancement d’un évènement fondamental entre le Maroc et Israël. Il s’agit du Forum d’investissement Maroc-Israël qui aura lieu en Octobre 2022 (le Forum devait avoir lieu en Mai 2022 mais les deux Chambres de Commerce à Casablanca et Tel-Aviv ont décidé de le fixer à une nouvelle date) et qui regroupera 300 hommes d’affaires marocains et israéliens. Ce Forum, de niveau international, rassemblera des hommes d’affaires des deux pays.

Cet évènement qui eu lieu était organisé par une équipe de choc de la Chambre de Commerce Israël-Maroc, en présence de leaders de premier plan marocains qui ont fait le déplacement Casablanca-Tel-Aviv spécialement à cette occasion.

Cela a été l’occasion de présenter « le meilleur du Maroc ». Shalom Marciano, a assuré l’introduction de l’évènement en parlant de l’importance historique de Marrakech. Des speakers ont eu l’occasion de mentionner, avec beaucoup d’éloquence, la très bonne qualité actuelle des relations Israël-Maroc.

A NOTER. Dans les prochains jours des détails sur ce colloque, et conditions d’inscriptions vont paraître. IsraelValley fera paraître un article spécial.

A SAVOIR. Quelques mois après la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, la Chambre de Commerce Israël-Maroc (CCIM) est désormais une réalité.

La Chambre de Commerce Israël-Maroc (CCIM) est une organisation indépendante à but non lucratif, apolitique, dédiée à la promotion du commerce bilatéral, des investissements et des relations commerciales entre Israël et le Maroc.

Le Dr Yehuda Lancry, ex-ambassadeur d’Israël en France est le Président de la CCIM. Le Dr Daniel Rouach est 1er Vice Président.

La CCIM permet aux entreprises marocaines, de saisir des opportunités dans plusieurs secteurs comme l’agriculture, la pisciculture, la gestion de l’eau, l’agroalimentaire et autres dans lesquels Israël a développé un savoir-faire de qualité. Aussi, fournit-elle un service de conseils et de renseignements pratiques aux entreprises marocaines et israéliennes. De même, la CCIM organise différents événements de networking et apporte un soutien et une assistance aux réseaux d’affaires en Israël et au Maroc dans le but de faciliter et d’accélérer les échanges commerciaux et les investissements entre le royaume et l’État hébreu.

Des services tels que des possibilités de mise en réseau, des contacts professionnels ainsi que l’opportunité de figurer dans un panel de speakers lors de différents événements sont également proposés aux adhérents. La liste des membres du conseil d’administration et le programme d’activités seront bientôt diffusés.

LE PLUS.

Le rôle de la Chambre de commerce et d’Industrie Maroc-Israël (CCIMI), qui compte déjà près de 150 opérateurs économiques basés au Maroc et qui est présidée par Saïd Benryane (notre photo) , est donc crucial. Il n’a pas manqué de le rappeler lors de la conférence organisée à Casablanca, en présence des personnalités du monde des affaires qui proviennent de différents secteurs de l’économie et président ses diverses commissions, et plusieurs médias.

« C’est une excellente occasion pour rencontrer les représentants des médias nationaux, présenter les membres du directoire de la CCIMI, et également notre plan d’action pour l’année 2022, qui s’articulera autour de quatre grands événements qui seront tenus durant l’année 2022 ; deux ici au Maroc et deux en Israël », a déclaré Saïd Benryane.

Il a expliqué que la jeune chambre accompagne la nouvelle ère dans les relations entre le Maroc et Israël et qu’elle constitue une passerelle allant dans le sens du rapprochement entre les deux pays. « Nous avons tout de suite senti un fort engouement de la part des opérateurs ici à Casablanca et dans les autres villes », a-t-il poursuivi.

Rappelons que c’est en novembre dernier que la CCIMI a tenu la première Assemblée qui a acté sa constitution officielle, et permis de mettre en place toute la structure idoine dont un conseil d’administration composé de onze personnes pour assurer son bon fonctionnement. « Ces onze personnes sont d’éminents représentants de la communauté des affaires », a précisé Saïd Benryane.

Notons que la CCIMI est créée sous forme d’association à but non lucratif conformément à la législation marocaine, et se considère comme étant un organisme au service du renforcement des relations économiques entre les deux pays, en contribuant à accorder plus de visibilité aux opportunités qu’offrent le Maroc et Israël.

« Nous avons pratiquement tous les jours de nouvelles demandes d’adhésion », a fait observer Jonathan Levy, président de la Commission Services, assurant que la chambre jumelle de la CCIMI en Israël (La Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-Maroc), suscite aussi le même engouement chez les opérateurs israéliens qui sont très intéressés par des partenariats avec le royaume.

La CCIMI organisera dans les premiers mois de 2022 des événements de networking qui apporteront un soutien aux réseaux d’affaires en Israël et au Maroc afin d’accélérer les échanges et marquer le démarrage des actions de la chambre. « Il y aura aussi beaucoup d’événements à caractère culturel », a détaillé Saïd Benryane.

Ainsi, les quatre rencontres mentionnées auparavant seront dédiées à des secteurs particuliers tels que les énergies renouvelables, l’agriculture et l’eau, la santé et l’industrie pharmaceutique et les industries manufacturières. « Il y aura aussi des missions d’affaires, des participations à des forums.

LE PLUS. challenge.ma : « Le climat des affaires au Maroc est le quatrième plus compétitif de tous les pays arabes, après les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Qatar.

Le classement est basé sur les données recueillies par l’organisation régionale le Fonds monétaire arabe entre 2017 et 2020 (AMF). L’indice comprend des données sur la performance économique globale et l’attractivité du paysage commercial des pays membres. En ce qui concerne la performance économique, la production intérieure brute (PIB) réelle du Maroc a été en moyenne de 0,31 % au cours des quatre années, se classant au 4e rang sur 17 États arabes. L’ouverture du Maroc au commerce extérieur s’est classée au 9ème rang, tandis que les réserves en devises du pays se sont classées au 10ème rang, selon les données de l’AMF.

En ce qui concerne l’environnement des entreprises, le Maroc s’est classé troisième pour la protection des investisseurs, deuxième pour la facilité avec laquelle il est possible de créer une entreprise dans le pays, et huitième pour ses avantages fiscaux. L’infrastructure Internet du pays se classe au 8e rang. L’efficacité du gouvernement marocain se classe au 7e rang en termes de corruption administrative, précise le rapport.

Ces dernières années, le classement du Maroc dans les indices internationaux des affaires s’est considérablement amélioré. Le pays s’est classé au 53e rang en 2020 dans l’indice mondial de la Banque mondiale qui mesure la facilité avec laquelle il est possible de faire des affaires dans les pays, gagnant sept places en l’espace d’un an.

Les efforts du Maroc pour devenir un centre d’affaires régional ont atteint leur apogée en 2021, lorsque le pays a lancé une ambitieuse campagne de marketing international intitulée « Morocco Now ». Cette campagne vante les nombreux avantages que le Maroc offre aux investisseurs étrangers, notamment l’accès à plus d’un milliard de clients grâce aux plus de 45 accords de libre-échange (ALE) du Maroc ».

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