Parfois, lors de voyages à l’étranger, il arrive que des achats importants soient bloqués. Ce genre d’excès de zèle dans la protection des paiements n’est pas seulement un inconvénient pour les consommateurs, c’est un problème majeur dans le secteur des paiements.

Une génération de nouvelles startups fintech israéliennes qui ont vu le jour ces dernières années, veut résoudre ce problème et Israël est devenue une plaque tournante pour les startups fintech et cybernétiques. Cette tendance s’est accentuée avec l’ouverture la semaine dernière du nouveau FinSec Innovation Lab, agréé par le gouvernement israélien et détenu par Mastercard et Enel X pour donner aux startups l’équipement, l’expertise et le soutien nécessaires pour aider à fortifier le monde numérique.

« Il est inhérent à la culture israélienne de ne pas avoir peur d’essayer ce qui peut sembler presque impossible », explique Omer Unger, directeur national de Mastercard pour Israël. « Cela crée une culture qui favorise l’innovation. »

Aujourd’hui, Israël dispose d’une agence spécialisée qui s’occupe des besoins de son secteur technologique : l’Autorité israélienne de l’innovation. L’IIA octroie des subventions aux jeunes entrepreneurs et met en relation des entreprises étrangères avec des entreprises locales travaillant sur des projets innovants. L’agence s’est récemment associée à Mastercard et Enel X pour créer le FinSec Innovation Lab dans la ville désertique de Beer-Sheva, dans le cadre d’un plan ambitieux visant à faire de la ville une cybercapitale.

« La proximité physique créera ce que nous espérons être un réacteur d’innovation. Nous voulons que ces personnes se rencontrent tout le temps, qu’elles échangent des idées, qu’elles collaborent sans barrières. »

Beer-Sheva, qui abrite déjà l’université Ben-Gourion du Néguev, est en train de devenir rapidement un nouveau centre d’innovation technologique pour des acteurs intersectoriels comme l’Israel National Cyber Directorate, dont Roi Yarom est le directeur de l’économie et de la croissance.

Les jeunes entreprises de fintech qui rejoignent le laboratoire mèneront un projet de validation de concept au cours du programme de six mois. Elles bénéficieront d’un soutien commercial et technologique et d’un encadrement de la part de Mastercard, tandis que l’IIA contribuera à leur financement. L’espoir est que les startups du laboratoire transforment l’industrie fintech, et les paiements en particulier, grâce à des idées innovantes qui répondent aux besoins en matière de cybersécurité, d’identité numérique, d’authentification, d’open banking, de détection des fraudes, de lutte contre le blanchiment d’argent et de crypto-monnaies.

Souce : MasterCard & Israël Valley

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