Docteur en géopolitique et auteur de l’ouvrage « Atlas géopolitique d’Israël » aux éditions Autrement, Frédéric Encel décrypte, dans le 23 heures de Franceinfo, l’impact de l’affaire Pegasus pour Israël, notamment au niveau diplomatique avec ses alliés.

Frédéric Encel est invité dans le 23 heures de Franceinfo. Docteur en géopolitique et auteur de l’ouvrage Atlas géopolitique d’Israël aux éditions Autrement, il est revenu sur l’affaire Pegasus qui touche notamment Israël.

« Dans la mesure où cette technique est vendue très concrètement à des États amis, cela pose un problème diplomatique. Pourquoi ? Parce que les États amis, en l’occurrence la France, mais il y en a beaucoup d’autres, peuvent se sentir lésés, de manière extrêmement légitime.

D’ailleurs c’est exactement la raison pour laquelle la première rencontre du chef du ministère de la Défense israélien s’est effectuée en France », explique-t-il.

Rencontre entre Benny Gantz et Florence Parly.

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a rencontré la ministre des armées Florence Parly au sujet de l’espionnage, via le logiciel Pegasus, d’Emmanuel Macron et de certains membres du gouvernement.

Frédéric Encel pense que « madame Parly a exigé de monsieur Gantz que ça s’arrête. Et je pense que monsieur Gantz a promis que ça allait s’arrêter. D’ailleurs, peut-être que ça le sera pour la France. »

Pour autant, il ajoute qu’on « n’imagine pas un pays comme Israël, comme n’importe quel autre État d’ailleurs, dont les exportations en matière technique, technologique, high-tech et notamment sur le plan militaire constituent une part très importante des finances publiques et de la balance commerciale, on n’imagine pas Israël arrêter. Ça n’aurait pas de sens. »

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