IsraelValley présente un témoignage de Mati Ben-Avraham (journaliste et auteur) qui témoigne dans sa page facebook(1) :

 » …Et maintenant, un petit aveu: j’aime Israël, même quand il me devient insupportable. S’il devait m’arriver de tomber un jour dans la rue, je veux que ce soit dans une rue en Israël. Pas à Londres, ni à Paris, ni à Berlin et ni à New-York.
Ici, on me relèvera. Quand je serais à nouveau debout, d’aucuns souhaiteraient me voir tomber à nouveau, mais si cela devait se reproduire, à nouveau on m’aidera à me relever. L’avenir m’inquiète énormément.
Il m’est bon d’être israélien. Il m’est bon d’être citoyen d’un Etat qui comprend 9 millions de Premier ministre, 9 millions de prophètes, 9 millions de messie. Chacun avec sa vision personnelle de la rédemption.
Tout le monde crie, et peu écoutent. On ne s’ennuie pas ici… » Amos Oz (1939-2018), extrait de son dernier ouvrage  » Chers fanatiques », Gallimard.
Quand un géant de la littérature s’en va, le monde rapetisse. Va en paix, Monsieur Amos Oz, et dans les générations qui se succéderont sur cette terre, dans cet Israël que tu chérissais tant, tu continueras à vivre toi aussi.

Mati Ben-Avraham (Copyrights).

Partager :