De nombreux Israéliens ont tiré profit de la crise en améliorant leur sort, voire en s’enrichissant. Un article de Jacques Bendelac (Copyrights).

A qui profite le Covid en Israël ?

Les travailleurs au noir : l’envolée du chômage a conduit de nombreux Israéliens à effectuer des travaux non déclarés pour ne pas perdre leur droit aux prestations sociales.

C’est ainsi que la fraude à la Sécurité sociale a fait un bond en avant : beaucoup de salariés « en congé sans solde » sont devenus de « faux chômeurs » qui continuent de travailler tout en percevant les allocations de chômage.

Même situation pour certains indépendants : contraints de fermer boutique, ils ont continué d’offrir leurs services au noir, rémunérés en espèces et sans facture.

Les services publics : la pandémie fut l’occasion idéale pour les services publics d’accélérer le processus de transformation vers la digitalisation.

Parmi les services publics qui se sont dématérialisés le plus efficacement, on remarquera notamment : le Service de l’Emploi, les Impôts, la Sécurité sociale, la Poste, etc.

Nul doute que l’Administration en ligne survivra à la crise sanitaire, pour le plus grand profit des usagers et contribuables.

LE PLUS. UN ARTICLE DE JAQUES BENDELAC.

A propos de l’auteur.
Jacques Bendelac est économiste et chercheur en sciences sociales à Jérusalem où il est installé depuis 1983. Il possède un doctorat en sciences économiques de l’Université de Paris. Il a enseigné l’économie à l’Institut supérieur de Technologie de Jérusalem de 1994 à 1998 et à l’Université Hébraïque de Jérusalem de 2002 à 2005. Aujourd’hui, il enseigne l’économie d’Israël au Collège universitaire de Netanya. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles consacrés à Israël et aux relations israélo-palestiniennes.
Il est notamment l’auteur de « Les Arabes d’Israël » (Autrement, 2008), « Israël-Palestine : demain, deux Etats partenaires ? » (Armand Colin, 2012), « Les Israéliens, hypercréatifs ! » (avec Mati Ben-Avraham, Ateliers Henry Dougier, 2015) et « Israël, mode d’emploi » (Editions Plein Jour, 2018). Régulièrement, il commente l’actualité économique au Proche-Orient dans les médias français et israéliens.
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