En Israël plus de la moitié de la population, ont déjà reçu deux doses de de vaccins Pfizer/ BioNTech.

Néanmoins, la crainte d’un retour de flamme du coronavirus à l’automne est anticipée. Il est donc temps de protéger les plus jeunes. L’État doit encore préciser le calendrier, mais au début du mois, Pfizer a demandé l’autorisation d’utiliser ses doses pour immuniser les adolescents de 12 à 15 ans aux États-Unis.

La question se pose partout dans le monde et notamment en France. « Si on ne vaccine que les adultes, le virus va continuer à circuler chez les enfants, et dès lors, on aura un réservoir d’infections qui va faire que ces enfants vont pouvoir contaminer leurs proches », explique une enquête de l’institut Pasteur parue début avril. Plus on vaccinera les enfants tôt , plus on atteindra rapidement une immunité collective, mais très rares sont les pays à opter aussi rapidement pour cette solution.

Moins touchés, souvent asymptomatiques, les adolescents et les enfants ne seraient pas à considérer en premier. En février dernier, la société française de pédiatrie a publié un communiqué de prudence envers la vaccination anti-coronavirus des plus jeunes, tandis que d’autres pédiatres sont davantage sur la position de l’institut Pasteur.

Au gouvernement, Agnès Panier-Runachier a déclaré dimanche 11 avril que l’option était sur la table. La table doit cependant être bien garnie, car on a du mal à voir cette option tant elle est peu évoquée. Invité au Grand Jury RTL le 28 mars dernier, Thierry Breton disait que la capacité pour produire le vaccin pour les plus jeunes existe, mais l’inquiétude première est celle de l’acceptabilité des parents.

En Israël, où la population est très favorable à la vaccination, seuls 41% des parents seraient prêts à faire vacciner leurs enfants. Le cocktail vaccin et enfants est souvent explosif sur les réseaux sociaux. En tout cas, ces vaccins devraient arriver sur le marché européen sûrement après l’été. Fin mars, Pfizer annonçait une efficacité de 100% de son vaccin pour les 12-15 ans testé sur 2.500 adolescents. Le laboratoire travaille désormais sur les moins de 10 ans. Moderna n’a quant à lui pas encore publié ses tests alors qu’AstreZeneca a stoppé ses recherches.

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