« Diverses plaintes m’ont été adressées concernant des actes illégaux présumés commis à l’aéroport Ben Gourion ».

Des allégations dénonçant une « ingérence politique » mettant de nouveau en cause l’intégrité du comité de dérogations qui était chargé de délivrer des autorisations d’entrée sur le territoire israélien ont été révélées vendredi par la chaîne 12.

L’aéroport international Ben Gourion fermé depuis le 26  janvier accueillait malgré ce bouclage les voyageurs ayant obtenu une dérogation spéciale de la part du comité délivrée en fonction de certains critères répondant à des demandes urgentes.

Dans une lettre cinglante, Me Meir Asraf, conseiller juridique de l’Autorité de la population et de l’immigration, a requis auprès d’Ariel Yaakobi, président du Syndicat des travailleurs de l’État, une protection spéciale pour les employés de l’aéroport.

« Je vous demande de requérir auprès du procureur général une protection spéciale des employés, au vu de la description d’actes qui pourraient constituer une infraction pénale présumée », a-t-il été écrit.

« Diverses plaintes m’ont été adressées concernant des actes illégaux présumés commis à l’aéroport Ben Gourion », a-t-il ajouté dans la lettre, selon la chaîne.

« Les employés ont décrit la façon dont des responsables politiques interféraient dans le jugement professionnel des travailleurs de l’immigration, et celui des agents de contrôle des frontières », a-t-il poursuivi.

Me Assaf a par ailleurs souligné que « les discussions du comité n’existent pas, aucun cas de citoyens cherchant à retourner en Israël n’est évoqué ».

Qui plus est, « certains responsables politiques dotés de pouvoir et d’influence, ne se contentent pas de maintenir un contact téléphonique avec les fonctionnaires – mais se rendent à l’aéroport Ben Gourion pour ‘sauver’ certains passagers entrant dans le pays de la navette les conduisant vers les hôtels » destinés à maintenir les voyageurs en quarantaine.

Le comité a été annulé depuis la semaine dernière suite à des allégations semblables dénoncées par la chaîne 12, démenties par la ministre des Transports Miri Reguev.

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