L’Université de Tel-Aviv s’est classée 73e dans le monde, première en Israël et troisième en Asie dans le classement Webometrics, qui mesure l’impact des contenus universitaires accessibles par le web, pour l’année 2021.
Le classement webometrics repose sur trois objectifs principaux : la visibilité, qui mesure le nombre de liens qui ramènent vers le site internet de l’établissement, pondérée à 50%, le nombre total de citations des 210 chercheurs les plus cités dans Google Scholar (10%) et enfin l’excellence, mesurée par le nombre d’articles parmi les 10% les plus cités au monde dans chacun des 27 domaines scientifiques (35%).

Le classement Webometrics, les critères :


Le classement se base sur plusieurs critères en lien avec le référencement dans les principaux moteurs de recherche :

  • Le Nombre de pages du site : Nombre de pages récupérées par 4 moteurs Google, Yahoo, Live Search et Exalead
  • La Visibilité : Nombre de liens extérieurs (backlinks) pour le site que l’on peut obtenir en interrogeant  Yahoo Search, Live Search et Exalead
  • Les Fichiers téléchargés : les formats suivants ont été sélectionnés : Adobe Acrobat (.pdf), Adobe PostScript (.ps), Microsoft Word (.doc) y Microsoft Powerpoint (.ppt). Il faut alimenter les moteurs en fichiers. On compte aussi le nombre de fois que les fichiers sont téléchargés
  • Les publications Académique : Google scholar donne le nombre d’articles et des citations par domaine des articles publiés dans le site.

Le classement Webometrics, la critique :

Si le classement semble intéressant à consulter, il faut savoir interpréter sa réelle utilité. La présence d’une université sur internet dépend en grande partie de sa renommée pour les internautes, plus le site d’une université a de liens pointant vers elle sur le net, plus elle semble populaire. Le nombre de pages du site indique aussi la quantité de contenu mis à disposition des internautes, idem pour les fichiers disponibles au téléchargement.

Cependant ces indicateurs ne doivent pas être pris comme un indice de renommée sur le net, et pour plusieurs raisons. Premièrement, un internaute mécontent parle plus qu’un internaute satisfait. Le résultat de cette règle déjà démontrée par le passé par Google, remet en cause l’indice des backlinks. En effet, les avis négatifs des internautes avec un lien vers le site de l’université en question comptent en tant que vote positif pour le classement.

Deuxièment, si le nombre de pages du site et de fichiers mis à disposition indiquent que le contenu sur le site est important, il ne juge en rien sa qualité, mais uniquement sa quantité. Seul l’indice Google Scholar semble prendre en compte la qualité du contenu.

 

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