Ce mercredi 25 novembre 2020, on a appris le décès de la légende Diego Maradona. Avec un talent immense et une grande personnalité, l’Argentin a révolutionné le football à sa manière, en apportant de la folie et constamment de la nouveauté, grâce à ses gestes techniques et autres prouesses.
Editorial de Ariel Kandel, directeur général de #Qualita (page Facebook)
EDITORIAL. Ariel Kandel : »Je n’ai jamais aimé Diego Maradona. Il était un joueur violent, tricheur, dopé. Un homme lié à des hommes malfrats. Un homme qui avait déclaré « Dans mon cœur je suis palestinien » … à mon grand désarroi.
La fameuse « main de dieu » tellement extraordinaire pour certain fut pour moi une désillusion totale. Comment un joueur de ce talent pouvait il tricher de la sorte et rajouter de surcroit que c’était acte provenant de la main de Dieu. Comme si Maradona était Dieu, comme si Dieu avait une main, somme si Dieu avait donné ou plutôt s’était lui aussi fait voler sa main par Maradona.
Mais Diego était aussi comme le chante Michel Berger un symbole de liberté. il faisait partie de ceux qui restent libres dans leur tête. Pour Berger, Diego représentait les milliers d’opposants politiques arrêtés, torturés, déportés ou exécutés par ces généraux argentins responsables de dizaines de milliers de morts et de l’emprisonnement de plus de 100 000 personnes.
Diego Maradona croyait lui aussi, surement, profondément dans la liberté. Diego Maradona lui aussi était libre. Mais surtout, et il réussit à transmettre ce sentiment à des millions de supporters qui eux aussi ressentaient de la liberté lorsqu’il le voyait jouer. Argentins, napolitains, amoureux du foot du monde entier.
Son deuxième but, lors de ce match d’anthologie de coupe du monde 1986 contre l’Angleterre en est le parfait exemple et surtout la parfaite antithèse du 1er but volé, marqué de la main.
« Déjà mort peut être … » chantait Michel Berger au sujet de Diego. Diego est aujourd’hui également mort peut-être ou … peut-être pas … Sa liberté restera dans nos mémoires ».
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